Choisir des addictions ... puis des Terrains

























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    Opiaces: Syndrome de sevrage modere.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Utiliser avec précautions. ⇛Buprénorphine: L'élimination rénale peut être prolongée en cas d'insuffisance rénale, car 30 % de la dose administrée sont éliminés par la voie rénale. Les métabolites de la buprénorphine s'accumulent chez les patients atteints d'insuffisance rénale. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés → Préférence pour le paracétamol (avec diminution de posologie - maximum: 3 g par jour - augmentation intervalle minimal de 8 heures entre 2 administrations). ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam possible mais diminution posologie (risque d'accumulation => risque augmentation effets indésirables).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼Intéressant du fait de sa demi vie courte; diminution de la posologie avec durée d'utilisation très courte; Attention car élimination rénale.+++ ➼N'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la métoclopramide (clairance de la créatinine entre 15 et 60 ml/min => dose journalière diminuée de 50%. Clairance de la créatinine ≤ 15 ml/min => dose journalière diminuée de 75%); →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible mais diminution de posologie et surveillance de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) et les phénothiazines hypnotiques (alimémazine) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.






















    Opiaces: Syndrome de sevrage modere.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Utiliser avec précautions. ⇛Buprénorphine: Contre-indication dans l'insuffisance hépatocellulaire grave. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés. →Paracétamol possible si et seulement si insuffisance hépatocellulaire légère à modérée => avec diminution de posologie; Contre-indication du paracétamol si insuffisance hépatique sévère. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: indiqué en cas d'insuffisance hépatique avec diminution de posologie (attention cependant aux effets anticholinergiques). →Eviter les AINS (hépatotoxicité et risques accru d'effets indésirables graves).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour Oxazepam (➼➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication; ➼Elimination par voie rénale). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    ⇛Choix du traitement antiémétique: →Deux médicaments au choix: métoclopramide (Insuffisance hépatique sévère => dose journalière diminuée de 50%) et Métopimazine (diminution posologie). →Préférence pour la métoclopramide: ➼Métopimazine (effets anticholinergiques+++) en deuxième option. →Dompéridone: Contre-indiquée si insuffisance hépatique. Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférence pour les Phénothiazines hypnotiques (alimémazine): efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines et apparentés. →Imidazopyridines (Zolpidem): Contre-indication si Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenue d'une encéphalopathie); Cyclopyrrolones (Zopiclone): Contre-indication si Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique; →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.






















    Opiaces: Syndrome de sevrage modere.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation.

    8➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 9➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 8➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 9➱Vaccination antitétanique.

    ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez le sujet âgé. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: déconseillé (effets anticholinergiques).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication; ➼avec une posologie de 30 mg/jour maximum - diminution de la posologie car risque de sédation et/ou d'effet myorelaxant => chutes). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone et effets anticholinergiques.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Deux médicaments au choix: métoclopramide et Métopimazine. →Métoclopramide possible (attention à l'addition des effets anticholinergiques+++). →Métopimazine en deuxième option. →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. Risque d’arythmies ventriculaires graves ou de mort subite plus élevé chez les personnes âgées > 60 ans ou chez ceux traités par des doses orales quotidiennes supérieures à 30 mg (Alerte ANSM).



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Possibilité d'utiliser les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles disponibles, en raison des changements pharmacocinétiques et pharmacodynamiques liés à l’âge; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.






















    Opiaces: Syndrome de sevrage modere.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (Contre-indication chez l'enfant de moins de 15 ans+++) (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Contre-indication chez l'enfant de moins de 15 ans. La dose létale de la méthadone est de l'ordre de 1 mg/kg pour les enfants et les personnes naïves ou peu dépendantes aux opiacés. Prise supervisée si possible afin d'éviter tout risque d'ingestion accidentelle. ⇛Bruprénorphine: Contre-indication chez l'enfant de moins de 7 ans. Entre 7 et 15 ans, surveillance stricte avec prise supervisée si possible afin d'éviter tout risque d'ingestion accidentelle. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez l'enfant; ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: contre-indication chez l'enfant < 15 ans (absence d'étude clinique).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible (0.33 mg/kg, 1 à 3 fois par jour, 1 mg/kg par jour maximum) avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les phénothiazines hypnotiques (alimémazine) qui sont efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines ou apparentés. →Eviter les benzodiazépines et apparentés qui sont déconseillés chez l'enfant. →Un seul médicament hypnotique; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.



    ⇛Lopéramide contre-indiqué chez l'enfant de moins de 8 ans.


















    Opiaces: Syndrome de sevrage modere.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. 11➱Chlorpromazine (si angoisse)comprimés 25 mg: 1 comprimé 2 ou 3 fois par jour. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).












    ⇛La méthadone passe dans le lait maternel (l’enfant reçoit environ 3% de la dose maternelle). La décision d'allaitement dépend de l'évaluation du rapport bénéfice/risque pour l'enfant. ⇛La buprénorphine passe dans le lait maternel (l’enfant reçoit environ 1% de la dose maternelle). La décision d'allaitement dépend de l'évaluation du rapport bénéfice/risque pour l'enfant. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    ⇛Choix du traitement symptomatique antalgique: →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le Paracétamol qui est bien connu pendant l'allaitement (passage de 4 % de la dose maternelle dans le lait): ➼Indiqué au cours de l'allaitement. ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: Eviter car absence de données.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques. Acide valproïque envisageable chez une femme qui allaite en prenant en compte les conditions de prescription.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine ou la chlorpromazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la métoclopramide (passage de 5 % de la dose maternelle dans le lait). →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine: Eviter car absence de données.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem: Passage de 1 % de la dose maternelle dans le lait), les cyclopyrrolones (Zopiclone: Passage de 1,2% de la dose maternelle dans le lait) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Phénothiazines hypnotiques (alimémazine):absence de donnée sur le passage de l’alimémazine dans le lait maternel.



    ⇛Clonidine: Passage de 8 % de la dose maternelle dans le lait => concentrations sanguines de clonidine pouvant atteindre 50 % des concentrations sanguines maternelles => Eviter en cours d’allaitement.



    ⇛Lopéramide: Passage de 0,1% de la dose maternelle dans le lait. Utilisable en cours d’allaitement.

    ⇛Phloroglucinol: Passage de 4 % de la dose maternelle dans le lait. Utilisable en cours d’allaitement.












    Opiaces: Syndrome de sevrage modere.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. 11➱Chlorpromazine (si angoisse)comprimés 25 mg: 1 comprimé 2 ou 3 fois par jour. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).












    ⇛Il n’est pas nécessaire d'arrêter un traitement avec la méthadone en vue d’une grossesse. En effet, l'utilisation de la méthadone est possible au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. ⇛Il n’est pas nécessaire d'arrêter un traitement avec la buprénorphie en vue d’une grossesse. En effet, l'utilisation de la buprénorphie est possible au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ → Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques. Dépakine contre-indiquée.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine ou la chlorpromazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.



    ⇛Clonidine: Eviter pendant la grossesse. Au cours de la grossesse, en raison du risque de menace voire de mort foetale, la baisse tensionnelle devra être progressive et toujours contrôlée.



    ⇛Lopéramide: utilisation possible quel que soit le terme de la grossesse.

    ⇛Phloroglucinol: utilisation possible quel que soit le terme de la grossesse.












    Opiaces: Syndrome de sevrage modere.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Valproate de sodium 400mg/4ml (si convulsions): 1 ampoule par voie intraveineuse dans 125ml de serum salé isotonique 0,9%: 2 à 3 doses/jour à faire passer en IVL (1 heure).

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ → Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques + Dépakine Chrono LP 500mg (2-3 cps/jour).



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) et les phénothiazines hypnotiques (alimémazine) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.






















    Opiaces: Syndrome de sevrage leger.



    ⇛Méthadone: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Buprénorphine: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 40 et 60 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Valproate de sodium 400mg/4ml (si convulsions): 1 ampoule par voie intraveineuse dans 125ml de serum salé isotonique 0,9%: 2 à 3 doses/jour à faire passer en IVL (1 heure).

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Méthadone: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Buprénorphine: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Valproate de sodium 400mg/4ml (si convulsions): 1 ampoule par voie intraveineuse dans 125ml de serum salé isotonique 0,9%: 2 à 3 doses/jour à faire passer en IVL (1 heure).

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Buprénorphine: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Ne pas utiliser les antalgiques opiacés car contre-indication dans l'insuffisance respiratoire et contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ → Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines (➼Contre-indication si insuffisance respiratoire sévère; ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine.) - Utiliser la Dépakine en l'absence de contre-indication.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Contre-indication des benzodiazépines si insuffisance respiratoire sévère; ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférence pour les Phénothiazines hypnotiques (alimémazine): efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines et apparentés. →Imidazopyridines (Zolpidem): Contre-indication si Insuffisance respiratoire sévère; Cyclopyrrolones (Zopiclone): Contre-indication si Insuffisance respiratoire sévère; →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) et apparentés car risque d'abus élevé car contre-indication si insuffisance respiratoire sévère. →Un seul médicament hypnotique; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.






















    Opiaces: Syndrome de sevrage leger.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métopimazine comprimé 5 mg: 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métopimazine comprimé 5 mg: 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).












    ⇛Méthadone: Association avec Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) déconseillé car risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Surveillance clinique et électrocardiographie. ⇛Utilisation avec précautions. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile; Douleurs en général de palier1. →Si Néfopam: diminution de posologie car effet tachycardisant.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la Métopimazine (précautions en raison d'une possibilité d'hypotension artérielle++). →Métoclopramide: risque de bradycardie sévère, de collapsus cardio-vasculaire, d'arrêt cardiaque => précautions+++, en particulier par voie intraveineuse. →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. Contre-indiquée si insuffisance cardiaque congestive. Contre-indiquée également si allongement connu des intervalles de conduction cardiaque (intervalle QTc).



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.



    ⇛Clonidine: ➼Utilisation déconseillée clonidine en associations avec bêtabloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol). ➼Contre-indication si Fréquence cardiaque inférieure à 60/minute.

 Bradyarythmie sévère due à une maladie du noeud sinusal ou à un bloc auriculoventriculaire de deuxième ou troisième degré.


















    Opiaces: Syndrome de sevrage leger.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Utiliser avec précautions. ⇛Buprénorphine: L'élimination rénale peut être prolongée en cas d'insuffisance rénale, car 30 % de la dose administrée sont éliminés par la voie rénale. Les métabolites de la buprénorphine s'accumulent chez les patients atteints d'insuffisance rénale. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés → Préférence pour le paracétamol (avec diminution de posologie - maximum: 3 g par jour - augmentation intervalle minimal de 8 heures entre 2 administrations). ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam possible mais diminution posologie (risque d'accumulation => risque augmentation effets indésirables).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼Intéressant du fait de sa demi vie courte; diminution de la posologie avec durée d'utilisation très courte; Attention car élimination rénale.+++ ➼N'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la métoclopramide (clairance de la créatinine entre 15 et 60 ml/min => dose journalière diminuée de 50%. Clairance de la créatinine ≤ 15 ml/min => dose journalière diminuée de 75%); →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible mais diminution de posologie et surveillance de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) et les phénothiazines hypnotiques (alimémazine) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.






















    Opiaces: Syndrome de sevrage leger.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Utiliser avec précautions. ⇛Buprénorphine: Contre-indication dans l'insuffisance hépatocellulaire grave. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés. →Paracétamol possible si et seulement si insuffisance hépatocellulaire légère à modérée => avec diminution de posologie; Contre-indication du paracétamol si insuffisance hépatique sévère. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: indiqué en cas d'insuffisance hépatique avec diminution de posologie (attention cependant aux effets anticholinergiques). →Eviter les AINS (hépatotoxicité et risques accru d'effets indésirables graves).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour Oxazepam (➼➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication; ➼Elimination par voie rénale). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    ⇛Choix du traitement antiémétique: →Deux médicaments au choix: métoclopramide (Insuffisance hépatique sévère => dose journalière diminuée de 50%) et Métopimazine (diminution posologie). →Préférence pour la métoclopramide: ➼Métopimazine (effets anticholinergiques+++) en deuxième option. →Dompéridone: Contre-indiquée si insuffisance hépatique. Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférence pour les Phénothiazines hypnotiques (alimémazine): efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines et apparentés. →Imidazopyridines (Zolpidem): Contre-indication si Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenue d'une encéphalopathie); Cyclopyrrolones (Zopiclone): Contre-indication si Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique; →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.






















    Opiaces: Syndrome de sevrage leger.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation.

    8➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 9➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 8➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 9➱Vaccination antitétanique.

    ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez le sujet âgé. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: déconseillé (effets anticholinergiques).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication; ➼avec une posologie de 30 mg/jour maximum - diminution de la posologie car risque de sédation et/ou d'effet myorelaxant => chutes). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone et effets anticholinergiques.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Deux médicaments au choix: métoclopramide et Métopimazine. →Métoclopramide possible (attention à l'addition des effets anticholinergiques+++). →Métopimazine en deuxième option. →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. Risque d’arythmies ventriculaires graves ou de mort subite plus élevé chez les personnes âgées > 60 ans ou chez ceux traités par des doses orales quotidiennes supérieures à 30 mg (Alerte ANSM).



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Possibilité d'utiliser les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles disponibles, en raison des changements pharmacocinétiques et pharmacodynamiques liés à l’âge; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.






















    Opiaces: Syndrome de sevrage leger.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (Contre-indication chez l'enfant de moins de 15 ans+++) (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Contre-indication chez l'enfant de moins de 15 ans. La dose létale de la méthadone est de l'ordre de 1 mg/kg pour les enfants et les personnes naïves ou peu dépendantes aux opiacés. Prise supervisée si possible afin d'éviter tout risque d'ingestion accidentelle. ⇛Bruprénorphine: Contre-indication chez l'enfant de moins de 7 ans. Entre 7 et 15 ans, surveillance stricte avec prise supervisée si possible afin d'éviter tout risque d'ingestion accidentelle. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez l'enfant; ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: contre-indication chez l'enfant < 15 ans (absence d'étude clinique).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible (0.33 mg/kg, 1 à 3 fois par jour, 1 mg/kg par jour maximum) avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les phénothiazines hypnotiques (alimémazine) qui sont efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines ou apparentés. →Eviter les benzodiazépines et apparentés qui sont déconseillés chez l'enfant. →Un seul médicament hypnotique; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.



    ⇛Lopéramide contre-indiqué chez l'enfant de moins de 8 ans.


















    Opiaces: Syndrome de sevrage leger.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. 11➱Chlorpromazine (si angoisse)comprimés 25 mg: 1 comprimé 2 ou 3 fois par jour. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).












    ⇛La méthadone passe dans le lait maternel (l’enfant reçoit environ 3% de la dose maternelle). La décision d'allaitement dépend de l'évaluation du rapport bénéfice/risque pour l'enfant. ⇛La buprénorphine passe dans le lait maternel (l’enfant reçoit environ 1% de la dose maternelle). La décision d'allaitement dépend de l'évaluation du rapport bénéfice/risque pour l'enfant. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    ⇛Choix du traitement symptomatique antalgique: →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le Paracétamol qui est bien connu pendant l'allaitement (passage de 4 % de la dose maternelle dans le lait): ➼Indiqué au cours de l'allaitement. ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: Eviter car absence de données.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques. Acide valproïque envisageable chez une femme qui allaite en prenant en compte les conditions de prescription.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine ou la chlorpromazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la métoclopramide (passage de 5 % de la dose maternelle dans le lait). →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine: Eviter car absence de données.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem: Passage de 1 % de la dose maternelle dans le lait), les cyclopyrrolones (Zopiclone: Passage de 1,2% de la dose maternelle dans le lait) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Phénothiazines hypnotiques (alimémazine):absence de donnée sur le passage de l’alimémazine dans le lait maternel.



    ⇛Clonidine: Passage de 8 % de la dose maternelle dans le lait => concentrations sanguines de clonidine pouvant atteindre 50 % des concentrations sanguines maternelles => Eviter en cours d’allaitement.



    ⇛Lopéramide: Passage de 0,1% de la dose maternelle dans le lait. Utilisable en cours d’allaitement.

    ⇛Phloroglucinol: Passage de 4 % de la dose maternelle dans le lait. Utilisable en cours d’allaitement.












    Opiaces: Syndrome de sevrage leger.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. 11➱Chlorpromazine (si angoisse)comprimés 25 mg: 1 comprimé 2 ou 3 fois par jour. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).












    ⇛Il n’est pas nécessaire d'arrêter un traitement avec la méthadone en vue d’une grossesse. En effet, l'utilisation de la méthadone est possible au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. ⇛Il n’est pas nécessaire d'arrêter un traitement avec la buprénorphie en vue d’une grossesse. En effet, l'utilisation de la buprénorphie est possible au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ → Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques. Dépakine contre-indiquée.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine ou la chlorpromazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.



    ⇛Clonidine: Eviter pendant la grossesse. Au cours de la grossesse, en raison du risque de menace voire de mort foetale, la baisse tensionnelle devra être progressive et toujours contrôlée.



    ⇛Lopéramide: utilisation possible quel que soit le terme de la grossesse.

    ⇛Phloroglucinol: utilisation possible quel que soit le terme de la grossesse.












    Opiaces: Syndrome de sevrage leger.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Valproate de sodium 400mg/4ml (si convulsions): 1 ampoule par voie intraveineuse dans 125ml de serum salé isotonique 0,9%: 2 à 3 doses/jour à faire passer en IVL (1 heure) puis relais oral: Dépakine Chrono (si convulsions) LP 500mg (2-3 cps/jour).

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ → Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques + Dépakine Chrono LP 500mg (2-3 cps/jour).



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) et les phénothiazines hypnotiques (alimémazine) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.






















    Opiaces: Syndrome de dependance severe.



    ⇛Méthadone: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Buprénorphine: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 40 et 60 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Valproate de sodium 400mg/4ml (si convulsions): 1 ampoule par voie intraveineuse dans 125ml de serum salé isotonique 0,9%: 2 à 3 doses/jour à faire passer en IVL (1 heure).

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Méthadone: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Buprénorphine: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Valproate de sodium 400mg/4ml (si convulsions): 1 ampoule par voie intraveineuse dans 125ml de serum salé isotonique 0,9%: 2 à 3 doses/jour à faire passer en IVL (1 heure).

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Buprénorphine: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Ne pas utiliser les antalgiques opiacés car contre-indication dans l'insuffisance respiratoire et contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ → Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines (➼Contre-indication si insuffisance respiratoire sévère; ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine.) - Utiliser la Dépakine en l'absence de contre-indication.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Contre-indication des benzodiazépines si insuffisance respiratoire sévère; ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférence pour les Phénothiazines hypnotiques (alimémazine): efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines et apparentés. →Imidazopyridines (Zolpidem): Contre-indication si Insuffisance respiratoire sévère; Cyclopyrrolones (Zopiclone): Contre-indication si Insuffisance respiratoire sévère; →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) et apparentés car risque d'abus élevé car contre-indication si insuffisance respiratoire sévère. →Un seul médicament hypnotique; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.


















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance severe.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métopimazine comprimé 5 mg: 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métopimazine comprimé 5 mg: 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).












    ⇛Méthadone: Association avec Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) déconseillé car risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Surveillance clinique et électrocardiographie. ⇛Utilisation avec précautions. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile; Douleurs en général de palier1. →Si Néfopam: diminution de posologie car effet tachycardisant.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la Métopimazine (précautions en raison d'une possibilité d'hypotension artérielle++). →Métoclopramide: risque de bradycardie sévère, de collapsus cardio-vasculaire, d'arrêt cardiaque => précautions+++, en particulier par voie intraveineuse. →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. Contre-indiquée si insuffisance cardiaque congestive. Contre-indiquée également si allongement connu des intervalles de conduction cardiaque (intervalle QTc).



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.



    ⇛Clonidine: ➼Utilisation déconseillée clonidine en associations avec bêtabloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol). ➼Contre-indication si Fréquence cardiaque inférieure à 60/minute.

 Bradyarythmie sévère due à une maladie du noeud sinusal ou à un bloc auriculoventriculaire de deuxième ou troisième degré.














    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance severe.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Utiliser avec précautions. ⇛Buprénorphine: L'élimination rénale peut être prolongée en cas d'insuffisance rénale, car 30 % de la dose administrée sont éliminés par la voie rénale. Les métabolites de la buprénorphine s'accumulent chez les patients atteints d'insuffisance rénale. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés → Préférence pour le paracétamol (avec diminution de posologie - maximum: 3 g par jour - augmentation intervalle minimal de 8 heures entre 2 administrations). ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam possible mais diminution posologie (risque d'accumulation => risque augmentation effets indésirables).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼Intéressant du fait de sa demi vie courte; diminution de la posologie avec durée d'utilisation très courte; Attention car élimination rénale.+++ ➼N'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la métoclopramide (clairance de la créatinine entre 15 et 60 ml/min => dose journalière diminuée de 50%. Clairance de la créatinine ≤ 15 ml/min => dose journalière diminuée de 75%); →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible mais diminution de posologie et surveillance de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) et les phénothiazines hypnotiques (alimémazine) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.


















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance severe.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Utiliser avec précautions. ⇛Buprénorphine: Contre-indication dans l'insuffisance hépatocellulaire grave. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés. →Paracétamol possible si et seulement si insuffisance hépatocellulaire légère à modérée => avec diminution de posologie; Contre-indication du paracétamol si insuffisance hépatique sévère. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: indiqué en cas d'insuffisance hépatique avec diminution de posologie (attention cependant aux effets anticholinergiques). →Eviter les AINS (hépatotoxicité et risques accru d'effets indésirables graves).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour Oxazepam (➼➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication; ➼Elimination par voie rénale). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    ⇛Choix du traitement antiémétique: →Deux médicaments au choix: métoclopramide (Insuffisance hépatique sévère => dose journalière diminuée de 50%) et Métopimazine (diminution posologie). →Préférence pour la métoclopramide: ➼Métopimazine (effets anticholinergiques+++) en deuxième option. →Dompéridone: Contre-indiquée si insuffisance hépatique. Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférence pour les Phénothiazines hypnotiques (alimémazine): efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines et apparentés. →Imidazopyridines (Zolpidem): Contre-indication si Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenue d'une encéphalopathie); Cyclopyrrolones (Zopiclone): Contre-indication si Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique; →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.


















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance severe.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation.

    8➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 9➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 8➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 9➱Vaccination antitétanique.

    ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez le sujet âgé. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: déconseillé (effets anticholinergiques).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication; ➼avec une posologie de 30 mg/jour maximum - diminution de la posologie car risque de sédation et/ou d'effet myorelaxant => chutes). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone et effets anticholinergiques.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Deux médicaments au choix: métoclopramide et Métopimazine. →Métoclopramide possible (attention à l'addition des effets anticholinergiques+++). →Métopimazine en deuxième option. →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. Risque d’arythmies ventriculaires graves ou de mort subite plus élevé chez les personnes âgées > 60 ans ou chez ceux traités par des doses orales quotidiennes supérieures à 30 mg (Alerte ANSM).



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Possibilité d'utiliser les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles disponibles, en raison des changements pharmacocinétiques et pharmacodynamiques liés à l’âge; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.


















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance severe.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (Contre-indication chez l'enfant de moins de 15 ans+++) (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Contre-indication chez l'enfant de moins de 15 ans. La dose létale de la méthadone est de l'ordre de 1 mg/kg pour les enfants et les personnes naïves ou peu dépendantes aux opiacés. Prise supervisée si possible afin d'éviter tout risque d'ingestion accidentelle. ⇛Bruprénorphine: Contre-indication chez l'enfant de moins de 7 ans. Entre 7 et 15 ans, surveillance stricte avec prise supervisée si possible afin d'éviter tout risque d'ingestion accidentelle. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez l'enfant; ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: contre-indication chez l'enfant < 15 ans (absence d'étude clinique).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible (0.33 mg/kg, 1 à 3 fois par jour, 1 mg/kg par jour maximum) avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les phénothiazines hypnotiques (alimémazine) qui sont efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines ou apparentés. →Eviter les benzodiazépines et apparentés qui sont déconseillés chez l'enfant. →Un seul médicament hypnotique; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.



    ⇛Lopéramide contre-indiqué chez l'enfant de moins de 8 ans.














    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance severe.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. 11➱Chlorpromazine (si angoisse)comprimés 25 mg: 1 comprimé 2 ou 3 fois par jour. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).












    ⇛La méthadone passe dans le lait maternel (l’enfant reçoit environ 3% de la dose maternelle). La décision d'allaitement dépend de l'évaluation du rapport bénéfice/risque pour l'enfant. ⇛La buprénorphine passe dans le lait maternel (l’enfant reçoit environ 1% de la dose maternelle). La décision d'allaitement dépend de l'évaluation du rapport bénéfice/risque pour l'enfant. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    ⇛Choix du traitement symptomatique antalgique: →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le Paracétamol qui est bien connu pendant l'allaitement (passage de 4 % de la dose maternelle dans le lait): ➼Indiqué au cours de l'allaitement. ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: Eviter car absence de données.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques. Acide valproïque envisageable chez une femme qui allaite en prenant en compte les conditions de prescription.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine ou la chlorpromazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la métoclopramide (passage de 5 % de la dose maternelle dans le lait). →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine: Eviter car absence de données.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem: Passage de 1 % de la dose maternelle dans le lait), les cyclopyrrolones (Zopiclone: Passage de 1,2% de la dose maternelle dans le lait) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Phénothiazines hypnotiques (alimémazine):absence de donnée sur le passage de l’alimémazine dans le lait maternel.



    ⇛Clonidine: Passage de 8 % de la dose maternelle dans le lait => concentrations sanguines de clonidine pouvant atteindre 50 % des concentrations sanguines maternelles => Eviter en cours d’allaitement.



    ⇛Lopéramide: Passage de 0,1% de la dose maternelle dans le lait. Utilisable en cours d’allaitement.

    ⇛Phloroglucinol: Passage de 4 % de la dose maternelle dans le lait. Utilisable en cours d’allaitement.








    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance severe.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. 11➱Chlorpromazine (si angoisse)comprimés 25 mg: 1 comprimé 2 ou 3 fois par jour. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).












    ⇛Il n’est pas nécessaire d'arrêter un traitement avec la méthadone en vue d’une grossesse. En effet, l'utilisation de la méthadone est possible au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. ⇛Il n’est pas nécessaire d'arrêter un traitement avec la buprénorphie en vue d’une grossesse. En effet, l'utilisation de la buprénorphie est possible au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ → Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques. Dépakine contre-indiquée.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine ou la chlorpromazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.



    ⇛Clonidine: Eviter pendant la grossesse. Au cours de la grossesse, en raison du risque de menace voire de mort foetale, la baisse tensionnelle devra être progressive et toujours contrôlée.



    ⇛Lopéramide: utilisation possible quel que soit le terme de la grossesse.

    ⇛Phloroglucinol: utilisation possible quel que soit le terme de la grossesse.








    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance severe.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Valproate de sodium 400mg/4ml (si convulsions): 1 ampoule par voie intraveineuse dans 125ml de serum salé isotonique 0,9%: 2 à 3 doses/jour à faire passer en IVL (1 heure) puis relais oral: Dépakine Chrono (si convulsions) LP 500mg (2-3 cps/jour).

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ → Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques + Dépakine Chrono LP 500mg (2-3 cps/jour).



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) et les phénothiazines hypnotiques (alimémazine) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.


















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance moderee.



    ⇛Méthadone: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Buprénorphine: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 40 et 60 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Valproate de sodium 400mg/4ml (si convulsions): 1 ampoule par voie intraveineuse dans 125ml de serum salé isotonique 0,9%: 2 à 3 doses/jour à faire passer en IVL (1 heure).

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Méthadone: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Buprénorphine: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Valproate de sodium 400mg/4ml (si convulsions): 1 ampoule par voie intraveineuse dans 125ml de serum salé isotonique 0,9%: 2 à 3 doses/jour à faire passer en IVL (1 heure).

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Buprénorphine: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Ne pas utiliser les antalgiques opiacés car contre-indication dans l'insuffisance respiratoire et contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ → Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines (➼Contre-indication si insuffisance respiratoire sévère; ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine.) - Utiliser la Dépakine en l'absence de contre-indication.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Contre-indication des benzodiazépines si insuffisance respiratoire sévère; ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférence pour les Phénothiazines hypnotiques (alimémazine): efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines et apparentés. →Imidazopyridines (Zolpidem): Contre-indication si Insuffisance respiratoire sévère; Cyclopyrrolones (Zopiclone): Contre-indication si Insuffisance respiratoire sévère; →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) et apparentés car risque d'abus élevé car contre-indication si insuffisance respiratoire sévère. →Un seul médicament hypnotique; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.


















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance moderee.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métopimazine comprimé 5 mg: 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métopimazine comprimé 5 mg: 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).












    ⇛Méthadone: Association avec Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) déconseillé car risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Surveillance clinique et électrocardiographie. ⇛Utilisation avec précautions. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile; Douleurs en général de palier1. →Si Néfopam: diminution de posologie car effet tachycardisant.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la Métopimazine (précautions en raison d'une possibilité d'hypotension artérielle++). →Métoclopramide: risque de bradycardie sévère, de collapsus cardio-vasculaire, d'arrêt cardiaque => précautions+++, en particulier par voie intraveineuse. →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. Contre-indiquée si insuffisance cardiaque congestive. Contre-indiquée également si allongement connu des intervalles de conduction cardiaque (intervalle QTc).



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.



    ⇛Clonidine: ➼Utilisation déconseillée clonidine en associations avec bêtabloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol). ➼Contre-indication si Fréquence cardiaque inférieure à 60/minute.

 Bradyarythmie sévère due à une maladie du noeud sinusal ou à un bloc auriculoventriculaire de deuxième ou troisième degré.














    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance moderee.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Utiliser avec précautions. ⇛Buprénorphine: L'élimination rénale peut être prolongée en cas d'insuffisance rénale, car 30 % de la dose administrée sont éliminés par la voie rénale. Les métabolites de la buprénorphine s'accumulent chez les patients atteints d'insuffisance rénale. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés → Préférence pour le paracétamol (avec diminution de posologie - maximum: 3 g par jour - augmentation intervalle minimal de 8 heures entre 2 administrations). ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam possible mais diminution posologie (risque d'accumulation => risque augmentation effets indésirables).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼Intéressant du fait de sa demi vie courte; diminution de la posologie avec durée d'utilisation très courte; Attention car élimination rénale.+++ ➼N'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la métoclopramide (clairance de la créatinine entre 15 et 60 ml/min => dose journalière diminuée de 50%. Clairance de la créatinine ≤ 15 ml/min => dose journalière diminuée de 75%); →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible mais diminution de posologie et surveillance de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) et les phénothiazines hypnotiques (alimémazine) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.


















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance moderee.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Utiliser avec précautions. ⇛Buprénorphine: Contre-indication dans l'insuffisance hépatocellulaire grave. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés. →Paracétamol possible si et seulement si insuffisance hépatocellulaire légère à modérée => avec diminution de posologie; Contre-indication du paracétamol si insuffisance hépatique sévère. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: indiqué en cas d'insuffisance hépatique avec diminution de posologie (attention cependant aux effets anticholinergiques). →Eviter les AINS (hépatotoxicité et risques accru d'effets indésirables graves).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour Oxazepam (➼➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication; ➼Elimination par voie rénale). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    ⇛Choix du traitement antiémétique: →Deux médicaments au choix: métoclopramide (Insuffisance hépatique sévère => dose journalière diminuée de 50%) et Métopimazine (diminution posologie). →Préférence pour la métoclopramide: ➼Métopimazine (effets anticholinergiques+++) en deuxième option. →Dompéridone: Contre-indiquée si insuffisance hépatique. Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférence pour les Phénothiazines hypnotiques (alimémazine): efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines et apparentés. →Imidazopyridines (Zolpidem): Contre-indication si Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenue d'une encéphalopathie); Cyclopyrrolones (Zopiclone): Contre-indication si Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique; →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.


















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance moderee.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation.

    8➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 9➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 8➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 9➱Vaccination antitétanique.

    ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez le sujet âgé. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: déconseillé (effets anticholinergiques).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication; ➼avec une posologie de 30 mg/jour maximum - diminution de la posologie car risque de sédation et/ou d'effet myorelaxant => chutes). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone et effets anticholinergiques.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Deux médicaments au choix: métoclopramide et Métopimazine. →Métoclopramide possible (attention à l'addition des effets anticholinergiques+++). →Métopimazine en deuxième option. →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. Risque d’arythmies ventriculaires graves ou de mort subite plus élevé chez les personnes âgées > 60 ans ou chez ceux traités par des doses orales quotidiennes supérieures à 30 mg (Alerte ANSM).



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Possibilité d'utiliser les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles disponibles, en raison des changements pharmacocinétiques et pharmacodynamiques liés à l’âge; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.


















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance moderee.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (Contre-indication chez l'enfant de moins de 15 ans+++) (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Contre-indication chez l'enfant de moins de 15 ans. La dose létale de la méthadone est de l'ordre de 1 mg/kg pour les enfants et les personnes naïves ou peu dépendantes aux opiacés. Prise supervisée si possible afin d'éviter tout risque d'ingestion accidentelle. ⇛Bruprénorphine: Contre-indication chez l'enfant de moins de 7 ans. Entre 7 et 15 ans, surveillance stricte avec prise supervisée si possible afin d'éviter tout risque d'ingestion accidentelle. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez l'enfant; ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: contre-indication chez l'enfant < 15 ans (absence d'étude clinique).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible (0.33 mg/kg, 1 à 3 fois par jour, 1 mg/kg par jour maximum) avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les phénothiazines hypnotiques (alimémazine) qui sont efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines ou apparentés. →Eviter les benzodiazépines et apparentés qui sont déconseillés chez l'enfant. →Un seul médicament hypnotique; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.


















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance moderee.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. 11➱Chlorpromazine (si angoisse)comprimés 25 mg: 1 comprimé 2 ou 3 fois par jour. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).












    ⇛La méthadone passe dans le lait maternel (l’enfant reçoit environ 3% de la dose maternelle). La décision d'allaitement dépend de l'évaluation du rapport bénéfice/risque pour l'enfant. ⇛La buprénorphine passe dans le lait maternel (l’enfant reçoit environ 1% de la dose maternelle). La décision d'allaitement dépend de l'évaluation du rapport bénéfice/risque pour l'enfant. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    ⇛Choix du traitement symptomatique antalgique: →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le Paracétamol qui est bien connu pendant l'allaitement (passage de 4 % de la dose maternelle dans le lait): ➼Indiqué au cours de l'allaitement. ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: Eviter car absence de données.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques. Acide valproïque envisageable chez une femme qui allaite en prenant en compte les conditions de prescription.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine ou la chlorpromazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la métoclopramide (passage de 5 % de la dose maternelle dans le lait). →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine: Eviter car absence de données.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem: Passage de 1 % de la dose maternelle dans le lait), les cyclopyrrolones (Zopiclone: Passage de 1,2% de la dose maternelle dans le lait) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Phénothiazines hypnotiques (alimémazine):absence de donnée sur le passage de l’alimémazine dans le lait maternel.



    ⇛Clonidine: Passage de 8 % de la dose maternelle dans le lait => concentrations sanguines de clonidine pouvant atteindre 50 % des concentrations sanguines maternelles => Eviter en cours d’allaitement.



    ⇛Lopéramide: Passage de 0,1% de la dose maternelle dans le lait. Utilisable en cours d’allaitement.

    ⇛Phloroglucinol: Passage de 4 % de la dose maternelle dans le lait. Utilisable en cours d’allaitement.








    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance moderee.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. 11➱Chlorpromazine (si angoisse)comprimés 25 mg: 1 comprimé 2 ou 3 fois par jour. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).












    ⇛Il n’est pas nécessaire d'arrêter un traitement avec la méthadone en vue d’une grossesse. En effet, l'utilisation de la méthadone est possible au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. ⇛Il n’est pas nécessaire d'arrêter un traitement avec la buprénorphie en vue d’une grossesse. En effet, l'utilisation de la buprénorphie est possible au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ → Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques. Dépakine contre-indiquée.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine ou la chlorpromazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.



    ⇛Clonidine: Eviter pendant la grossesse. Au cours de la grossesse, en raison du risque de menace voire de mort foetale, la baisse tensionnelle devra être progressive et toujours contrôlée.



    ⇛Lopéramide: utilisation possible quel que soit le terme de la grossesse.

    ⇛Phloroglucinol: utilisation possible quel que soit le terme de la grossesse.








    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance moderee.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Valproate de sodium 400mg/4ml (si convulsions): 1 ampoule par voie intraveineuse dans 125ml de serum salé isotonique 0,9%: 2 à 3 doses/jour à faire passer en IVL (1 heure) puis relais oral: Dépakine Chrono (si convulsions) LP 500mg (2-3 cps/jour).

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ → Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques + Dépakine Chrono LP 500mg (2-3 cps/jour).



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) et les phénothiazines hypnotiques (alimémazine) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.


















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance legere.



    ⇛Méthadone: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Buprénorphine: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 40 et 60 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Valproate de sodium 400mg/4ml (si convulsions): 1 ampoule par voie intraveineuse dans 125ml de serum salé isotonique 0,9%: 2 à 3 doses/jour à faire passer en IVL (1 heure).

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Méthadone: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Buprénorphine: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Valproate de sodium 400mg/4ml (si convulsions): 1 ampoule par voie intraveineuse dans 125ml de serum salé isotonique 0,9%: 2 à 3 doses/jour à faire passer en IVL (1 heure).

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Buprénorphine: Contre-indication si Insuffisance respiratoire grave. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Ne pas utiliser les antalgiques opiacés car contre-indication dans l'insuffisance respiratoire et contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ → Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines (➼Contre-indication si insuffisance respiratoire sévère; ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine.) - Utiliser la Dépakine en l'absence de contre-indication.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Contre-indication des benzodiazépines si insuffisance respiratoire sévère; ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférence pour les Phénothiazines hypnotiques (alimémazine): efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines et apparentés. →Imidazopyridines (Zolpidem): Contre-indication si Insuffisance respiratoire sévère; Cyclopyrrolones (Zopiclone): Contre-indication si Insuffisance respiratoire sévère; →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) et apparentés car risque d'abus élevé car contre-indication si insuffisance respiratoire sévère. →Un seul médicament hypnotique; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.


















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance legere.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métopimazine comprimé 5 mg: 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métopimazine comprimé 5 mg: 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Association avec Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) déconseillé car risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Surveillance clinique et électrocardiographie. ⇛Utilisation avec précautions. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile; Douleurs en général de palier1. →Si Néfopam: diminution de posologie car effet tachycardisant.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la Métopimazine (précautions en raison d'une possibilité d'hypotension artérielle++). →Métoclopramide: risque de bradycardie sévère, de collapsus cardio-vasculaire, d'arrêt cardiaque => précautions+++, en particulier par voie intraveineuse. →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. Contre-indiquée si insuffisance cardiaque congestive. Contre-indiquée également si allongement connu des intervalles de conduction cardiaque (intervalle QTc).



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.



    ⇛Clonidine: ➼Utilisation déconseillée clonidine en associations avec bêtabloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol). ➼Contre-indication si Fréquence cardiaque inférieure à 60/minute.

 Bradyarythmie sévère due à une maladie du noeud sinusal ou à un bloc auriculoventriculaire de deuxième ou troisième degré.














    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance legere.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Utiliser avec précautions. ⇛Buprénorphine: L'élimination rénale peut être prolongée en cas d'insuffisance rénale, car 30 % de la dose administrée sont éliminés par la voie rénale. Les métabolites de la buprénorphine s'accumulent chez les patients atteints d'insuffisance rénale. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés → Préférence pour le paracétamol (avec diminution de posologie - maximum: 3 g par jour - augmentation intervalle minimal de 8 heures entre 2 administrations). ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam possible mais diminution posologie (risque d'accumulation => risque augmentation effets indésirables).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼Intéressant du fait de sa demi vie courte; diminution de la posologie avec durée d'utilisation très courte; Attention car élimination rénale.+++ ➼N'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la métoclopramide (clairance de la créatinine entre 15 et 60 ml/min => dose journalière diminuée de 50%. Clairance de la créatinine ≤ 15 ml/min => dose journalière diminuée de 75%); →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible mais diminution de posologie et surveillance de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) et les phénothiazines hypnotiques (alimémazine) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.


















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance legere.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher.

    8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé deux fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Utiliser avec précautions. ⇛Buprénorphine: Contre-indication dans l'insuffisance hépatocellulaire grave. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés. →Paracétamol possible si et seulement si insuffisance hépatocellulaire légère à modérée => avec diminution de posologie; Contre-indication du paracétamol si insuffisance hépatique sévère. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: indiqué en cas d'insuffisance hépatique avec diminution de posologie (attention cependant aux effets anticholinergiques). →Eviter les AINS (hépatotoxicité et risques accru d'effets indésirables graves).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour Oxazepam (➼➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication; ➼Elimination par voie rénale). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    ⇛Choix du traitement antiémétique: →Deux médicaments au choix: métoclopramide (Insuffisance hépatique sévère => dose journalière diminuée de 50%) et Métopimazine (diminution posologie). →Préférence pour la métoclopramide: ➼Métopimazine (effets anticholinergiques+++) en deuxième option. →Dompéridone: Contre-indiquée si insuffisance hépatique. Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférence pour les Phénothiazines hypnotiques (alimémazine): efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines et apparentés. →Imidazopyridines (Zolpidem): Contre-indication si Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenue d'une encéphalopathie); Cyclopyrrolones (Zopiclone): Contre-indication si Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique; →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.


















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance legere.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation.

    8➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 9➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 8➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 9➱Vaccination antitétanique.

    ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez le sujet âgé. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: déconseillé (effets anticholinergiques).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication; ➼avec une posologie de 30 mg/jour maximum - diminution de la posologie car risque de sédation et/ou d'effet myorelaxant => chutes). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone et effets anticholinergiques.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Deux médicaments au choix: métoclopramide et Métopimazine. →Métoclopramide possible (attention à l'addition des effets anticholinergiques+++). →Métopimazine en deuxième option. →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. Risque d’arythmies ventriculaires graves ou de mort subite plus élevé chez les personnes âgées > 60 ans ou chez ceux traités par des doses orales quotidiennes supérieures à 30 mg (Alerte ANSM).



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Possibilité d'utiliser les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles disponibles, en raison des changements pharmacocinétiques et pharmacodynamiques liés à l’âge; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.


















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance legere.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (Contre-indication chez l'enfant de moins de 15 ans+++) (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation.

    9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé deux fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Alimémazine 0,05 % Sirop (si insomnie): 5 à 10 gouttes au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).







    ➼Toujours vérifier l'absence de contre-indications.

    ➼Posologie minimum efficace nécessaire à l’équilibre du patient.

    ➼Minimum d'associations de psychotropes.

    ➼Si un symptôme n'est pas au premier plan: étudier la possibilité de retirer le médicament correspondant.

    ➼Liaison avec d'autres professionnels qui prennent en charge le patient.

    ⇛La clonidine (alpha 2 noradrénergique mimétique présynaptique => action sur l’hyperactivité noradrénergique lors du sevrage d’opiacés, notamment les nausées, vomissements, sueurs, douleurs intestinales et diarrhée) est efficace pour la gestion du sevrage de l'héroïne ou de la méthadone. Aucune différence d'efficacité significative n'a été détectée entre les schémas thérapeutiques à base de clonidine et ceux basés sur une réduction des doses de méthadone sur une période d'environ 10 jours, mais la méthadone est associée à moins d'effets indésirables que la clonidine et a un meilleur profil d'innocuité que la clonidine. ➼En sevrage hospitalier, on peut utiliser la clonidine (Catapressan cp 0,15 mg). ➼Posologie: 1,2 à 1,5 mg par jour per os, répartis dans la journée => un demi comprimé à 0,15 mg toutes les 2 heures par exemple. ➼Hospitalisation indispensable car les effets hypotenseurs de la clonidine nécessitent une surveillance de la pression artérielle et du pouls avant chaque prise => Suspension de la prise de clonidine si pression artérielle systolique < 10 mmHg. ➼Diminution progressive à partir du 4ème jour pour un arrêt vers le 10ème jour dans le sevrage à l’héroïne et vers le 15ème jour dans le sevrage à la méthadone.






    ⇛Méthadone: Contre-indication chez l'enfant de moins de 15 ans. La dose létale de la méthadone est de l'ordre de 1 mg/kg pour les enfants et les personnes naïves ou peu dépendantes aux opiacés. Prise supervisée si possible afin d'éviter tout risque d'ingestion accidentelle. ⇛Bruprénorphine: Contre-indication chez l'enfant de moins de 7 ans. Entre 7 et 15 ans, surveillance stricte avec prise supervisée si possible afin d'éviter tout risque d'ingestion accidentelle. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez l'enfant; ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: contre-indication chez l'enfant < 15 ans (absence d'étude clinique).



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible (0.33 mg/kg, 1 à 3 fois par jour, 1 mg/kg par jour maximum) avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les phénothiazines hypnotiques (alimémazine) qui sont efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines ou apparentés. →Eviter les benzodiazépines et apparentés qui sont déconseillés chez l'enfant. →Un seul médicament hypnotique; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.



    ⇛Lopéramide contre-indiqué chez l'enfant de moins de 8 ans.














    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance legere.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour.

    3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour. 4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures.

    5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. 11➱Chlorpromazine (si angoisse)comprimés 25 mg: 1 comprimé 2 ou 3 fois par jour. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).












    ⇛La méthadone passe dans le lait maternel (l’enfant reçoit environ 3% de la dose maternelle). La décision d'allaitement dépend de l'évaluation du rapport bénéfice/risque pour l'enfant. ⇛La buprénorphine passe dans le lait maternel (l’enfant reçoit environ 1% de la dose maternelle). La décision d'allaitement dépend de l'évaluation du rapport bénéfice/risque pour l'enfant. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    ⇛Choix du traitement symptomatique antalgique: →Eviter les antalgiques opiacés car contre-indication association avec la méthadone ou la buprénorphine et risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le Paracétamol qui est bien connu pendant l'allaitement (passage de 4 % de la dose maternelle dans le lait): ➼Indiqué au cours de l'allaitement. ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: Eviter car absence de données.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques. Acide valproïque envisageable chez une femme qui allaite en prenant en compte les conditions de prescription.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine ou la chlorpromazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la métoclopramide (passage de 5 % de la dose maternelle dans le lait). →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine: Eviter car absence de données.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem: Passage de 1 % de la dose maternelle dans le lait), les cyclopyrrolones (Zopiclone: Passage de 1,2% de la dose maternelle dans le lait) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Phénothiazines hypnotiques (alimémazine):absence de donnée sur le passage de l’alimémazine dans le lait maternel.



    ⇛Clonidine: Passage de 8 % de la dose maternelle dans le lait => concentrations sanguines de clonidine pouvant atteindre 50 % des concentrations sanguines maternelles => Eviter en cours d’allaitement.



    ⇛Lopéramide: Passage de 0,1% de la dose maternelle dans le lait. Utilisable en cours d’allaitement.

    ⇛Phloroglucinol: Passage de 4 % de la dose maternelle dans le lait. Utilisable en cours d’allaitement.








    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Opiaces: Syndrome de dependance legere.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - polyaddictions - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque.

    1➱Chlorhydrate de méthadone (prise unique quotidienne; Prescription initiale hospitalière ou en centre de soins spécialisé. Relais possible en médecine de ville.): -Initiation du traitement: 20 à 30 mg/jour administré au moins dix heures après la dernière prise d'opiacés. Dose d'entretien entre 60 et 100 mg/jour par augmentation de 10 mg par semaine. Durée maximale de prescription pour la forme sirop: 14 jours et 28 jours pour les gélules. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour.

    3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour. 4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants.

    6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour. 7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation.

    9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent. 10➱Vaccination antitétanique.



    ⇛Ordonnance de choix si: ➼Appétence modérée aux opiacés; ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge.

    1➱Buprénorphine (prise unique quotidienne): -Initiation du traitement: 0,8 à 4 mg/jour au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacés ou lors de l’apparition des premiers signes de manque. Dose d'entretien entre 8 et 16 mg/jour par augmentation de 1 à 2 mg/jour. Durée maximale de prescription 28 jours. Délivrance hebdomadaire sauf mention expresse du prescripteur. Patients recevant de la méthadone: dose de méthadone à diminuer à une posologie maximum de 30 mg/jour avant d'initier la buprénorphine et ce, à l’apparition des premiers signes de manque (24 à 48 heures après la dernière prise de méthadone) en raison d'une différence de demi-vie ( méthadone: 15 à 25 heures vs. buprénorphine: 2 à 5 heures). 2➱Paracétamol comprimé 1000 mg (si douleurs): 1 comprimé trois fois par jour. 3➱Diazépam comprimé 10mg (si convulsions): 1 comprimé trois fois par jour.

    4➱Lopéramide 2 mg Gélule (si accélération du transit): 2 gélules en prise initiale; Après chaque selle non moulée, une gélule supplémentaire sera administrée, sans dépasser 8 gélules par 24 heures. 5➱SPASFON LYOC 80 mg Lyophilisat (spasmes): 2 lyophilisats oraux, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants. 6➱Métoclopramide comprimé 10 mg (si vomissements): 1 comprimé deux fois par jour.

    7➱Zolpidem cp 10 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. ou 7➱Zopiclone cp 7.5 mg (si insomnie): 1 cp au coucher. 8➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation. 9➱Correction troubles hydro-électrolytiques s’ils existent.

    10➱Vaccination antitétanique. 11➱Chlorpromazine (si angoisse)comprimés 25 mg: 1 comprimé 2 ou 3 fois par jour. ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).












    ⇛Il n’est pas nécessaire d'arrêter un traitement avec la méthadone en vue d’une grossesse. En effet, l'utilisation de la méthadone est possible au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. ⇛Il n’est pas nécessaire d'arrêter un traitement avec la buprénorphie en vue d’une grossesse. En effet, l'utilisation de la buprénorphie est possible au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. ⇛Choix du traitement de substitution:

    →Méthadone (risque de surdose accidentelle ou mortelle => évaluer selon le profil psychologique et social de la personne) vs. Buprénorphine (moindre risque de surdose); →Méthadone (Meilleure satisfaction des personnes et moins d'anxiété) vs. Buprénorphine (moindre satisfaction et risques de consommation associées); →Méthadone (éviter association avec médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire) vs. Buprénorphine (éviter association avec benzodiazépines et médicaments dépresseurs du système nerveux central car risque de dépression respiratoire); →Méthadone (semble plus adaptée aux sujets injecteurs avec une forte dépendance) vs. Buprénorphine (semble plus adaptée aux sujets non injecteurs avec une dépendance modérée); →Méthadone (Début de la prescription en centre de soin puis relais en ville 14 jours max) vs. Buprénorphine (Par tout médecin 28 jours max); →Méthadone (Délivrance quotidienne puis fractionner max. 7 jours en pharmacie de ville désigné par le médecin) vs. Buprénorphine (Pharmacie libre; Délivrance hebdomadaire; Possibilité de déconditionnement); →Méthadone (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 12h; buprénorphine: 18h minimum; morphine LP: 24h avec diminution préalable des doses à 100 mg/j) vs. Buprénorphine (Délai de substitution: Arrêt prise de produits avant le début du traitement => héroïne: 4h; codéine: 4h; méthadone: 24h; morphine LP: réduction à 180 m/j puis transition à 4 mg); →Méthadone (Contrôle: Entretien et analyse d’urine) vs. Buprénorphine (Contrôle: Entretien); →Méthadone (Effets secondaires: Constipation; Sueurs abondantes; Insomnie; Somnolence; Baisse appétit; Nausées; Nervosité; céphalées; Baisse libido; Trouble orgasme) vs. Buprénorphine (Constipation; Sueurs; Insomnie; Asthénie, somnolence; Nausées, vomissements; Sensation de vertige);

    ⇛Switch Méthadone ⇒ Buprénorphine (indiqué si: ➼Abstinence sous méthadone; ➼Insertion sociale et professionnelle; ➼Motivation personnelle; ➼Projet de vie; ➼Réduction de l’appétence aux opiacés; ➼désir d'alléger la prise en charge) => Conduite du rélais: ➼Diminuer progressivement la méthadone jusqu’à 30 mg; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 24h après la dernière prise de méthadone; ➼Débuter la buprénorphine par 2 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.

    ⇛Switch Buprénorphine ⇒ Méthadone (indiqué si: ➼Appétence forte aux opiacés; ➼Traitement à la buprénorphine détourné (Injections - snif - multiplies - normadisme médical); ➼Difficultés psychosociales; ➼Comportements à risque) => Conduite du rélais: ➼Pas de nécessité de diminuer la buprénorphie; ➼Le jour du relais: Observer un intervalle de 16h après la dernière prise de buprénorphine; ➼Débuter la méthadone par 20 mg à l'apparition des premiers signes de manque; ➼Augmentation progressive selon la clinique.



    ⇛Choix du traitement antalgique:

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ → Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.



    ⇛Choix du traitement anticonvulsivant:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ou si crises convulsives graves ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine. Si nécessaires, préférer les benzodiazépines à demi-vie longue, comme le Diazépam à doses thérapeutiques. Dépakine contre-indiquée.



    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique:

    →Eviter les benzodiazépines sauf si dépendance associée ➼Association déconseillée avec la méthadone ou la buprénorphine; →Si nécessaires => Préférence pour les benzodiazépines demi-vie longue (Diazépam) ou Oxazepam (➼qui n'entraîne pas de comportements agressifs à fortes doses et est éliminé par voie urinaire; ➼Peu d'effets secondaires graves; ➼Marge thérapeutique large; ➼Disponibilité d'un antidote spécifique (le flumazénil) très utile en cas d'intoxication). →Eviter les neuroleptiques sauf si nécessaire: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques. Possible d'utiliser la cyamémazine ou la chlorpromazine si buprénorphine (➼Association déconseillée avec la méthadone) en l'absence de contre-indications. →Hydroxyzine: Contre-indication association avec la méthadone.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible; →Dompéridone: Contre-indication association avec la méthadone. →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement hypnotique:

    →Préférences pour les imidazopyridines (Zolpidem), les cyclopyrrolones (Zopiclone) qui sont tous efficaces avec un risque d'abus limité comparé aux benzodiazépines à demi-vie ultracourte. →Eviter les benzodiazépines (surtout le flunitrazépam) car risque d'abus élevé. →Un seul médicament hypnotique; →Préférer un médicament à demi-vie courte pour les troubles de l’endormissement; →Préférer un médicament à demi-vie moyenne pour les insomnies à réveil précoce, avec cependant un risque de sédation résiduelle; →Utiliser les doses les plus faibles et efficaces disponibles; →Durée limitée de la prescription (2 semaines en principe) sans reconduction systématique de l’ordonnance.



    ⇛Clonidine: Eviter pendant la grossesse. Au cours de la grossesse, en raison du risque de menace voire de mort foetale, la baisse tensionnelle devra être progressive et toujours contrôlée.



    ⇛Lopéramide: utilisation possible quel que soit le terme de la grossesse.

    ⇛Phloroglucinol: utilisation possible quel que soit le terme de la grossesse.








    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage des opiacés.

    Mode d’utilisation inadapté des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE; Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE; Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE;

    1➼Les opiacés est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2➼Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3➼Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, les utiliser ou récupérer de leurs effets. 4➼Craving ou une envie intense de consommer des opiacés. 5➼Utilisation répétée d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6➼Utilisation d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés. 7➼Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation d’opiacés. 8➼Utilisation répétée d’opiacés dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9➼L’utilisation d’opiacés est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10➼Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a.) besoin de quantités notablement plus fortes d’ opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b.) effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité d’ opiacés. 11➼Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage aux opiacés caractérisé. Alcool est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    ⇛Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 48 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours; ➼Buprénorphine: 2 à 6 jours après la prise). ⇛Analyses urinaires (➼Créer un climat de confiance fondé sur la transparence; ➼Connaître les autres dépendances ou consommations pouvant déstabiliser le traitement; ➼Prévenir le risque d’overdose en cas d’associations). Selon la réponse clinique => Méthadonémies résiduelles, valeurs de référence à 24 heures (1mois après l’initiation et au moins 5 jours après la dernière adaptation posologique : –Fourchette thérapeutique : 200 à 400 ng/ml. – Inefficacité probable : < 100 ng/ml. – Risques liés au surdosage : > 600 ng/ml).






































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance sévère dependance









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines car contre-indication en cas d'insuffisance respiratoire et risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Paroxétine, Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Fluoxétine: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Intéréssant chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance modérée. dependance









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines car contre-indication en cas d'insuffisance respiratoire et risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Paroxétine, Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Fluoxétine: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Intéréssant chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance légère dependance









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines car contre-indication en cas d'insuffisance respiratoire et risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Paroxétine, Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Fluoxétine: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Intéréssant chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance légère dependance



    ⇛Ordonnance type (Forme avec présence de tous les symptômes ):

    Principes: ⇛Développer une capacité de contrôle du comportement d'achat par le biais de l'émergence d'alternatives tout en réalisant un travail de déculpabilisation et de restauration de l’estime de soi. ⇛Prise en charge des comorbidités psychiatriques. ⇛Prise en charge des comorbidités non-psychiatriques. ⇛Prise en charge des co-addictions. ⇛Traitement de toute complication.

    1➱Oxazépam comprimé 10 mg: 1 comprimé trois fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé une fois par jour pendant une semaine puis arrêt.

    2➱Sertraline gélule 50 mg: Début à 50 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 50 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 200 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Fluoxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 40 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Paroxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 40 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.


















    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine); ➼Hydroxyzine: Contre-indication chez les patients présentant des facteurs de risque connus d'allongement de l'intervalle QTc, incluant une pathologie cardiovasculaire connue; ➼Cyamémazine: effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs => Précautions+++; Eviter l'association avec les Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol). Prolongation de façon dose-dépendante de l'intervalle QTc.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Paroxétine, Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter si anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété. La sertraline est à privilégier après la survenue d'un infarctus du myocarde ou chez les patients qui ont un angor (doit être utilisée cependant avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'allongement de l'intervalle QTc).

    ➼Fluoxétine: Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter si sous-poids; Eviter si anorexie; Eviter si anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Intéréssant si troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant si anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance modérée dependance



    ⇛Ordonnance type (Forme avec présence de tous les symptômes ):

    Principes: ⇛Développer une capacité de contrôle du comportement d'achat par le biais de l'émergence d'alternatives tout en réalisant un travail de déculpabilisation et de restauration de l’estime de soi. ⇛Prise en charge des comorbidités psychiatriques. ⇛Prise en charge des comorbidités non-psychiatriques. ⇛Prise en charge des co-addictions. ⇛Traitement de toute complication.

    1➱Oxazépam comprimé 10 mg: 1 comprimé trois fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé une fois par jour pendant une semaine puis arrêt.

    2➱Sertraline gélule 50 mg: Début à 50 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 50 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 200 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Fluoxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 40 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Paroxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 40 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.


















    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine); ➼Hydroxyzine: Contre-indication chez les patients présentant des facteurs de risque connus d'allongement de l'intervalle QTc, incluant une pathologie cardiovasculaire connue; ➼Cyamémazine: effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs => Précautions+++; Eviter l'association avec les Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol). Prolongation de façon dose-dépendante de l'intervalle QTc.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Paroxétine, Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter si anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété. La sertraline est à privilégier après la survenue d'un infarctus du myocarde ou chez les patients qui ont un angor (doit être utilisée cependant avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'allongement de l'intervalle QTc).

    ➼Fluoxétine: Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter si sous-poids; Eviter si anorexie; Eviter si anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Intéréssant si troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant si anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance sévère dependance



    ⇛Ordonnance type (Forme avec présence de tous les symptômes ):

    Principes: ⇛Développer une capacité de contrôle du comportement d'achat par le biais de l'émergence d'alternatives tout en réalisant un travail de déculpabilisation et de restauration de l’estime de soi. ⇛Prise en charge des comorbidités psychiatriques. ⇛Prise en charge des comorbidités non-psychiatriques. ⇛Prise en charge des co-addictions. ⇛Traitement de toute complication.

    1➱Oxazépam comprimé 10 mg: 1 comprimé trois fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé une fois par jour pendant une semaine puis arrêt.

    2➱Sertraline gélule 50 mg: Début à 50 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 50 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 200 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Fluoxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 40 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Paroxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 40 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.


















    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine); ➼Hydroxyzine: Contre-indication chez les patients présentant des facteurs de risque connus d'allongement de l'intervalle QTc, incluant une pathologie cardiovasculaire connue; ➼Cyamémazine: effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs => Précautions+++; Eviter l'association avec les Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol). Prolongation de façon dose-dépendante de l'intervalle QTc.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Paroxétine, Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter si anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété. La sertraline est à privilégier après la survenue d'un infarctus du myocarde ou chez les patients qui ont un angor (doit être utilisée cependant avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'allongement de l'intervalle QTc).

    ➼Fluoxétine: Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter si sous-poids; Eviter si anorexie; Eviter si anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Intéréssant si troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant si anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance sévère dependance









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine (diminution posologie car risque d'accumulation => surveillance): ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques. →Cyamémazine possible si nécessaire (diminution posologie car risque d'accumulation). →Oxazépam possible si nécessaire (intéressant du fait de sa demi vie courte; diminution de la posologie et durée d'utilisation très courte; attention car élimination rénale+++).



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Utilisable. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les insuffisants rénaux. Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Fluoxétine: Utilisable => Chez les patients souffrant d'insuffisance rénale sévère (GFR < 10 ml/min), nécessitant une dialyse, et traités par la fluoxétine à la posologie de 20 mg/jour pendant 2 mois, aucune différence des concentrations plasmatiques de fluoxétine ou norfluoxétine n'a été observée par rapport aux contrôles réalisés chez des patients avec une fonction rénale normale. ➼Fluoxétine: Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter si anorexie; Eviter si anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Utilisable en cas d'insuffisance rénale mais à dose réduite. Intéréssant chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs...). Utilisable avec précaution. => Une augmentation des concentrations plasmatiques de la paroxétine est observée chez l'insuffisant rénal sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min). La posologie recommandée la plus faible ne devrait donc pas être dépassée chez ces patients.












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance modérée dependance









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine (diminution posologie car risque d'accumulation => surveillance): ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques. →Cyamémazine possible si nécessaire (diminution posologie car risque d'accumulation). →Oxazépam possible si nécessaire (intéressant du fait de sa demi vie courte; diminution de la posologie et durée d'utilisation très courte; attention car élimination rénale+++).



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Utilisable. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les insuffisants rénaux. Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Fluoxétine: Utilisable => Chez les patients souffrant d'insuffisance rénale sévère (GFR < 10 ml/min), nécessitant une dialyse, et traités par la fluoxétine à la posologie de 20 mg/jour pendant 2 mois, aucune différence des concentrations plasmatiques de fluoxétine ou norfluoxétine n'a été observée par rapport aux contrôles réalisés chez des patients avec une fonction rénale normale. ➼Fluoxétine: Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter si anorexie; Eviter si anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Utilisable en cas d'insuffisance rénale mais à dose réduite. Intéréssant chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs...). Utilisable avec précaution. => Une augmentation des concentrations plasmatiques de la paroxétine est observée chez l'insuffisant rénal sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min). La posologie recommandée la plus faible ne devrait donc pas être dépassée chez ces patients.












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance légère dependance









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine (diminution posologie car risque d'accumulation => surveillance): ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques. →Cyamémazine possible si nécessaire (diminution posologie car risque d'accumulation). →Oxazépam possible si nécessaire (intéressant du fait de sa demi vie courte; diminution de la posologie et durée d'utilisation très courte; attention car élimination rénale+++).



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Utilisable. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les insuffisants rénaux. Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Fluoxétine: Utilisable => Chez les patients souffrant d'insuffisance rénale sévère (GFR < 10 ml/min), nécessitant une dialyse, et traités par la fluoxétine à la posologie de 20 mg/jour pendant 2 mois, aucune différence des concentrations plasmatiques de fluoxétine ou norfluoxétine n'a été observée par rapport aux contrôles réalisés chez des patients avec une fonction rénale normale. ➼Fluoxétine: Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter si anorexie; Eviter si anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Utilisable en cas d'insuffisance rénale mais à dose réduite. Intéréssant chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs...). Utilisable avec précaution. => Une augmentation des concentrations plasmatiques de la paroxétine est observée chez l'insuffisant rénal sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min). La posologie recommandée la plus faible ne devrait donc pas être dépassée chez ces patients.












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance légère dependance



    ⇛Ordonnance type (Forme avec présence de tous les symptômes ):

    Principes: ⇛Développer une capacité de contrôle du comportement d'achat par le biais de l'émergence d'alternatives tout en réalisant un travail de déculpabilisation et de restauration de l’estime de soi. ⇛Prise en charge des comorbidités psychiatriques. ⇛Prise en charge des comorbidités non-psychiatriques. ⇛Prise en charge des co-addictions. ⇛Traitement de toute complication.

    1➱Hydroxyzine comprimé 25 mg: 1 comprimé trois fois par jour pendant une semaine.

    2➱Sertraline gélule 50 mg: Début à 50 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, ajuster. => Adapatation posologique en cas de maladie hépatique. Les insuffisants hépatiques doivent recevoir des doses plus faibles ou plus espacées.

    Ou

    2➱Fluoxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces.

    Ou

    2➱Paroxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. La posologie recommandée la plus faible ne devrait donc pas être dépassée chez ces patients.

    Ou

    2➱Miansérine cp 30 mg: Début à 30 mg/jour une fois par jour au coucher. Après une semaine, augmentation posologique à 60 mg par jour au coucher=> schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 90 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.














    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique: →Préférence pour l'hydroxyzine (avec diminution de la posologie de moitié): ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques. →Préférence pour l'oxazépam (élimination rénale) si benzodiazépines nécessaires (avec diminution de la posologie de moitié). →Cyamémazine possible également mais avec diminution posologie car risque d'accumulation.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS ou IRSNA (Sertraline, Fluoxétine, Paroxétine, Paroxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter si insuffisance hépatique => réduction posologie sertraline. Contre-indication sertraline si insuffisance hépatique sévère (La sertraline est fortement métabolisée par le foie).

    ➼Fluoxétine: utilisable dans l'insuffisance hépatique avec précautions (faible dose); Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter si sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter si anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: utilisable dans l'insuffisance hépatique avec précautions (faible dose); Intéréssante si troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Attention aux effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).

    ➼ Miansérine: utilisable dans l'insuffisance hépatique à dose usuelle; Intéréssante si troubles du sommeil (insomnie);










































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance modérée dependance



    ⇛Ordonnance type (Forme avec présence de tous les symptômes ):

    Principes: ⇛Développer une capacité de contrôle du comportement d'achat par le biais de l'émergence d'alternatives tout en réalisant un travail de déculpabilisation et de restauration de l’estime de soi. ⇛Prise en charge des comorbidités psychiatriques. ⇛Prise en charge des comorbidités non-psychiatriques. ⇛Prise en charge des co-addictions. ⇛Traitement de toute complication.

    1➱Hydroxyzine comprimé 25 mg: 1 comprimé trois fois par jour pendant une semaine.

    2➱Sertraline gélule 50 mg: Début à 50 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, ajuster. => Adapatation posologique en cas de maladie hépatique. Les insuffisants hépatiques doivent recevoir des doses plus faibles ou plus espacées.

    Ou

    2➱Fluoxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces.

    Ou

    2➱Paroxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. La posologie recommandée la plus faible ne devrait donc pas être dépassée chez ces patients.

    Ou

    2➱Miansérine cp 30 mg: Début à 30 mg/jour une fois par jour au coucher. Après une semaine, augmentation posologique à 60 mg par jour au coucher=> schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 90 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.














    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique: →Préférence pour l'hydroxyzine (avec diminution de la posologie de moitié): ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques. →Préférence pour l'oxazépam (élimination rénale) si benzodiazépines nécessaires (avec diminution de la posologie de moitié). →Cyamémazine possible également mais avec diminution posologie car risque d'accumulation.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS ou IRSNA (Sertraline, Fluoxétine, Paroxétine, Paroxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter si insuffisance hépatique => réduction posologie sertraline. Contre-indication sertraline si insuffisance hépatique sévère (La sertraline est fortement métabolisée par le foie).

    ➼Fluoxétine: utilisable dans l'insuffisance hépatique avec précautions (faible dose); Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter si sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter si anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: utilisable dans l'insuffisance hépatique avec précautions (faible dose); Intéréssante si troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Attention aux effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).

    ➼ Miansérine: utilisable dans l'insuffisance hépatique à dose usuelle; Intéréssante si troubles du sommeil (insomnie);










































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance sévère. dependance



    ⇛Ordonnance type (Forme avec présence de tous les symptômes ):

    Principes: ⇛Développer une capacité de contrôle du comportement d'achat par le biais de l'émergence d'alternatives tout en réalisant un travail de déculpabilisation et de restauration de l’estime de soi. ⇛Prise en charge des comorbidités psychiatriques. ⇛Prise en charge des comorbidités non-psychiatriques. ⇛Prise en charge des co-addictions. ⇛Traitement de toute complication.

    1➱Hydroxyzine comprimé 25 mg: 1 comprimé trois fois par jour pendant une semaine.

    2➱Sertraline gélule 50 mg: Début à 50 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, ajuster. => Adapatation posologique en cas de maladie hépatique. Les insuffisants hépatiques doivent recevoir des doses plus faibles ou plus espacées.

    Ou

    2➱Fluoxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces.

    Ou

    2➱Paroxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. La posologie recommandée la plus faible ne devrait donc pas être dépassée chez ces patients.

    Ou

    2➱Miansérine cp 30 mg: Début à 30 mg/jour une fois par jour au coucher. Après une semaine, augmentation posologique à 60 mg par jour au coucher=> schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 90 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.














    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique: →Préférence pour l'hydroxyzine (avec diminution de la posologie de moitié): ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques. →Préférence pour l'oxazépam (élimination rénale) si benzodiazépines nécessaires (avec diminution de la posologie de moitié). →Cyamémazine possible également mais avec diminution posologie car risque d'accumulation.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS ou IRSNA (Sertraline, Fluoxétine, Paroxétine, Paroxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter si insuffisance hépatique => réduction posologie sertraline. Contre-indication sertraline si insuffisance hépatique sévère (La sertraline est fortement métabolisée par le foie).

    ➼Fluoxétine: utilisable dans l'insuffisance hépatique avec précautions (faible dose); Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter si sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter si anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: utilisable dans l'insuffisance hépatique avec précautions (faible dose); Intéréssante si troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Attention aux effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).

    ➼ Miansérine: utilisable dans l'insuffisance hépatique à dose usuelle; Intéréssante si troubles du sommeil (insomnie);










































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance sévère. dependance



    ⇛Ordonnance type (Forme avec présence de tous les symptômes ):

    Principes: ⇛Développer une capacité de contrôle du comportement d'achat par le biais de l'émergence d'alternatives tout en réalisant un travail de déculpabilisation et de restauration de l’estime de soi. ⇛Prise en charge des comorbidités psychiatriques. ⇛Prise en charge des comorbidités non-psychiatriques. ⇛Prise en charge des co-addictions. ⇛Traitement de toute complication.

    1➱Oxazépam comprimé 10 mg: 1 comprimé trois fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé une fois par jour pendant une semaine puis arrêt.

    2➱Sertraline gélule 50 mg: Début à 50 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 50 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 200 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Fluoxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 40 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Paroxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 60 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.


















    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (sur une courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine; de plus effet amnésiant et risque de chute+++); ➼Hydroxyzine:Eviter car antihistaminique antagoniste des récepteurs H1 centraux et périphériques présentant des propriétés anticholinergiques. ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques car risque d’accumulation (demi-vie d’élimination longue: 10h pour la Cyamémazine, 15 à 80 heures pour la Lévomépromazine) vs. l'oxazépam (demi-vie d’élimination courte: 5-10h); Risque d'hypotension orthostatique, de sédation, d'effets extrapyramidaux, de constipation chronique (risque d'iléus paralytique), de rétention aiguë d'urine (surtout si hypertrophie prostatique) avec les phénothiazines.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Sertraline, Fluoxétine, Paroxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Risque d'hyponatrémie chez le sujet âgé; Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété. ➼Fluoxétine: Effets pro-cognitifs; Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Fluoxétine : Utilisable =>La posologie journalière ne doit généralement pas excéder 40 mg. =>Toutefois, la posologie maximale recommandée est de 60 mg/jour.

    ➼La paroxétine: Eviter car effets anticholinergiques => risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs...+++; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures). => La posologie initiale est la même que chez l'adulte. Une augmentation de dose pourra être utile chez certains patients, mais la dose maximale ne devra pas excéder 60 mg par jour de façon exceptionnelle..












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance modérée dependance



    ⇛Ordonnance type (Forme avec présence de tous les symptômes ):

    Principes: ⇛Développer une capacité de contrôle du comportement d'achat par le biais de l'émergence d'alternatives tout en réalisant un travail de déculpabilisation et de restauration de l’estime de soi. ⇛Prise en charge des comorbidités psychiatriques. ⇛Prise en charge des comorbidités non-psychiatriques. ⇛Prise en charge des co-addictions. ⇛Traitement de toute complication.

    1➱Oxazépam comprimé 10 mg: 1 comprimé trois fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé une fois par jour pendant une semaine puis arrêt.

    2➱Sertraline gélule 50 mg: Début à 50 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 50 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 200 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Fluoxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 40 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Paroxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 60 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.


















    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (sur une courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine; de plus effet amnésiant et risque de chute+++); ➼Hydroxyzine:Eviter car antihistaminique antagoniste des récepteurs H1 centraux et périphériques présentant des propriétés anticholinergiques. ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques car risque d’accumulation (demi-vie d’élimination longue: 10h pour la Cyamémazine, 15 à 80 heures pour la Lévomépromazine) vs. l'oxazépam (demi-vie d’élimination courte: 5-10h); Risque d'hypotension orthostatique, de sédation, d'effets extrapyramidaux, de constipation chronique (risque d'iléus paralytique), de rétention aiguë d'urine (surtout si hypertrophie prostatique) avec les phénothiazines.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Sertraline, Fluoxétine, Paroxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Risque d'hyponatrémie chez le sujet âgé; Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété. ➼Fluoxétine: Effets pro-cognitifs; Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Fluoxétine : Utilisable =>La posologie journalière ne doit généralement pas excéder 40 mg. =>Toutefois, la posologie maximale recommandée est de 60 mg/jour.

    ➼La paroxétine: Eviter car effets anticholinergiques => risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs...+++; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures). => La posologie initiale est la même que chez l'adulte. Une augmentation de dose pourra être utile chez certains patients, mais la dose maximale ne devra pas excéder 60 mg par jour de façon exceptionnelle..












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance légère dependance



    ⇛Ordonnance type (Forme avec présence de tous les symptômes ):

    Principes: ⇛Développer une capacité de contrôle du comportement d'achat par le biais de l'émergence d'alternatives tout en réalisant un travail de déculpabilisation et de restauration de l’estime de soi. ⇛Prise en charge des comorbidités psychiatriques. ⇛Prise en charge des comorbidités non-psychiatriques. ⇛Prise en charge des co-addictions. ⇛Traitement de toute complication.

    1➱Oxazépam comprimé 10 mg: 1 comprimé trois fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé une fois par jour pendant une semaine puis arrêt.

    2➱Sertraline gélule 50 mg: Début à 50 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 50 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 200 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Fluoxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 40 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Paroxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 60 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.


















    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (sur une courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine; de plus effet amnésiant et risque de chute+++); ➼Hydroxyzine:Eviter car antihistaminique antagoniste des récepteurs H1 centraux et périphériques présentant des propriétés anticholinergiques. ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques car risque d’accumulation (demi-vie d’élimination longue: 10h pour la Cyamémazine, 15 à 80 heures pour la Lévomépromazine) vs. l'oxazépam (demi-vie d’élimination courte: 5-10h); Risque d'hypotension orthostatique, de sédation, d'effets extrapyramidaux, de constipation chronique (risque d'iléus paralytique), de rétention aiguë d'urine (surtout si hypertrophie prostatique) avec les phénothiazines.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Sertraline, Fluoxétine, Paroxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Risque d'hyponatrémie chez le sujet âgé; Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété. ➼Fluoxétine: Effets pro-cognitifs; Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Fluoxétine : Utilisable =>La posologie journalière ne doit généralement pas excéder 40 mg. =>Toutefois, la posologie maximale recommandée est de 60 mg/jour.

    ➼La paroxétine: Eviter car effets anticholinergiques => risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs...+++; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures). => La posologie initiale est la même que chez l'adulte. Une augmentation de dose pourra être utile chez certains patients, mais la dose maximale ne devra pas excéder 60 mg par jour de façon exceptionnelle..












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance légère dependance









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Fluoxétine: AMM européenne (2007) et américaine (2005) pour la dépression chez les mineurs à partir de 8 ans; est donc utilisable en population pédiatrique; Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter si sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼La sertraline AMM chez des patients âgés de 6 à 17 ans présentant des troubles obsessionnels compulsifs; est donc utilisable en population pédiatrique dès l'âge de 6 ans; Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter si anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Les autres ISRS sont déconseillés chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans car risque de comportements suicidaires.












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance modérée dependance









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Fluoxétine: AMM européenne (2007) et américaine (2005) pour la dépression chez les mineurs à partir de 8 ans; est donc utilisable en population pédiatrique; Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter si sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼La sertraline AMM chez des patients âgés de 6 à 17 ans présentant des troubles obsessionnels compulsifs; est donc utilisable en population pédiatrique dès l'âge de 6 ans; Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter si anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Les autres ISRS sont déconseillés chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans car risque de comportements suicidaires.












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance sévère dependance









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Fluoxétine: AMM européenne (2007) et américaine (2005) pour la dépression chez les mineurs à partir de 8 ans; est donc utilisable en population pédiatrique; Eviter si troubles du sommeil (insomnie); Eviter si sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼La sertraline AMM chez des patients âgés de 6 à 17 ans présentant des troubles obsessionnels compulsifs; est donc utilisable en population pédiatrique dès l'âge de 6 ans; Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter si anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Les autres ISRS sont déconseillés chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans car risque de comportements suicidaires.












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance sévère dependance



    ⇛Ordonnance type (Forme avec présence de tous les symptômes ):

    Principes: ⇛Développer une capacité de contrôle du comportement d'achat par le biais de l'émergence d'alternatives tout en réalisant un travail de déculpabilisation et de restauration de l’estime de soi. ⇛Prise en charge des comorbidités psychiatriques. ⇛Prise en charge des comorbidités non-psychiatriques. ⇛Prise en charge des co-addictions. ⇛Traitement de toute complication.

    1➱Oxazépam comprimé 10 mg: 1 comprimé trois fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé une fois par jour pendant une semaine puis arrêt.

    2➱Sertraline gélule 50 mg: Début à 50 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 50 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 200 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Paroxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 60 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Fluoxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 60 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.


















    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine); ➼Hydroxyzine: Absence de données sur le passage dans le lait - propriétés sédatives et atropiniques chez l'enfant.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Paroxétine, Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Fluoxétine: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Intéréssant chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).

    => A prendre en compte. Si un traitement par sertraline ou paroxétine ne convient pas (passage dans le lait négligeable), l’utilisation de la fluoxétine est envisageable en cours d’allaitement.










































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance modérée dependance



    ⇛Ordonnance type (Forme avec présence de tous les symptômes ):

    Principes: ⇛Développer une capacité de contrôle du comportement d'achat par le biais de l'émergence d'alternatives tout en réalisant un travail de déculpabilisation et de restauration de l’estime de soi. ⇛Prise en charge des comorbidités psychiatriques. ⇛Prise en charge des comorbidités non-psychiatriques. ⇛Prise en charge des co-addictions. ⇛Traitement de toute complication.

    1➱Oxazépam comprimé 10 mg: 1 comprimé trois fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé une fois par jour pendant une semaine puis arrêt.

    2➱Sertraline gélule 50 mg: Début à 50 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 50 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 200 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Paroxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 60 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Fluoxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 60 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.


















    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine); ➼Hydroxyzine: Absence de données sur le passage dans le lait - propriétés sédatives et atropiniques chez l'enfant.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Paroxétine, Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Fluoxétine: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Intéréssant chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).

    => A prendre en compte. Si un traitement par sertraline ou paroxétine ne convient pas (passage dans le lait négligeable), l’utilisation de la fluoxétine est envisageable en cours d’allaitement.










































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance légère dependance



    ⇛Ordonnance type (Forme avec présence de tous les symptômes ):

    Principes: ⇛Développer une capacité de contrôle du comportement d'achat par le biais de l'émergence d'alternatives tout en réalisant un travail de déculpabilisation et de restauration de l’estime de soi. ⇛Prise en charge des comorbidités psychiatriques. ⇛Prise en charge des comorbidités non-psychiatriques. ⇛Prise en charge des co-addictions. ⇛Traitement de toute complication.

    1➱Oxazépam comprimé 10 mg: 1 comprimé trois fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé deux fois par jour pendant une semaine puis 1 comprimé une fois par jour pendant une semaine puis arrêt.

    2➱Sertraline gélule 50 mg: Début à 50 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 50 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 200 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Paroxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 60 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.

    Ou

    2➱Fluoxétine comprimé 20 mg: Début à 10 mg/jour une fois par jour. Après une semaine, augmentation posologique à 20 mg deux fois par jour => schéma posologique permettant de réduire la fréquence des effets indésirables précoces. Posologie maximum de 60 mg/jour à atteindre sur plusieurs semaines.


















    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine); ➼Hydroxyzine: Absence de données sur le passage dans le lait - propriétés sédatives et atropiniques chez l'enfant.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Paroxétine, Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Fluoxétine: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Intéréssant chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).

    => A prendre en compte. Si un traitement par sertraline ou paroxétine ne convient pas (passage dans le lait négligeable), l’utilisation de la fluoxétine est envisageable en cours d’allaitement.










































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance légère dependance









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Absence de risque malformatif de l’hydroxyzine. →Oxazépam possible en deuxième option sur une courte durée. →Eviter la cyamémazine en cas de grossesse. Ne sera proposée qu’à condition d'absence d'alternative (si oxazépam et hydroxyzine non indiqués).



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Paroxétine, Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Fluoxétine: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Intéréssant chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).

    Utilisation possible de la paroxétine quel que soit le terme de la grossesse. => Préférer la sertraline ou la paroxétine si la patiente envisage d’allaiter.










































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance modérée dependance









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Absence de risque malformatif de l’hydroxyzine. →Oxazépam possible en deuxième option sur une courte durée. →Eviter la cyamémazine en cas de grossesse. Ne sera proposée qu’à condition d'absence d'alternative (si oxazépam et hydroxyzine non indiqués).



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Paroxétine, Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Fluoxétine: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Intéréssant chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).

    Utilisation possible de la paroxétine quel que soit le terme de la grossesse. => Préférer la sertraline ou la paroxétine si la patiente envisage d’allaiter.










































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance sévère dependance









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Absence de risque malformatif de l’hydroxyzine. →Oxazépam possible en deuxième option sur une courte durée. →Eviter la cyamémazine en cas de grossesse. Ne sera proposée qu’à condition d'absence d'alternative (si oxazépam et hydroxyzine non indiqués).



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Paroxétine, Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Fluoxétine: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Intéréssant chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).

    Utilisation possible de la paroxétine quel que soit le terme de la grossesse. => Préférer la sertraline ou la paroxétine si la patiente envisage d’allaiter.










































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance sévère dependance









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Paroxétine, Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Fluoxétine: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Intéréssant chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance modérée dependance









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Paroxétine, Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Fluoxétine: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Intéréssant chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).












































    Addiction comportementale: achats compulsifs - Syndrome de dépendance légère dependance legere









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice.



    ⇛Choix du traitement ISRS

    ⇛Prescription d'Antidépresseurs: ISRS (Paroxétine, Sertraline, Fluoxétine) => réduisent à la fois les idées obsessionnelles et la compulsivité et pourraient être utiles dans la prise en charge d'une comorbidité (Troubles anxieux - Dépression).

    ➼Sertraline: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété.

    ➼Fluoxétine: Eviter chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Eviter chez un patient présentant un sous-poids; Eviter chez un patient présentant une anorexie; Eviter chez un patient présentant une anxiété caractérisée car risque de majoration de l'anxiété; Facile à arrêter du fait de sa demi-vie longue (8 à 21 jours).

    ➼Paroxétine: Intéréssant chez un patient présentant des troubles du sommeil (insomnie); Intéréssant chez un patient présentant une anxiété caractérisée car très bon effet sur l'anxiété; Difficile à arrêter du fait de sa demi-vie courte (24 heures); Effets anticholinergiques (risque de rétention aiguë d'urine, de confusion, de troubles cognitifs).












































    Tabac: Surdosage nicotinique .



















    Tabac: Surdosage nicotinique .

    ➱Hospitalisation (en soins intensifs avec surveillance continue selon le tableau clinique) - environnement calme - PLS - Nursing -

    1➱Traitement symptomatique.+++

    2➱Scope, Surveillance ECG, Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, SpO2, Fréquence Respiratoire, Température => Réanimation selon la complication ➱Bradypnée voire apnée (dépression respiratoire) => Discuter intubation et ventilation mécanique; ➱Bradycardie pouvant être sévère => Discuter l'utilisation d'atropine; ➱Baisse sévère de la Pression Artérielle => remplissage.

    ➱Si ingestion récente (moins d'une heure) ou si ingestion importante (accidentelle): Décontamination gastro-intestinale avec charbon de bois activé (adsorbant intestinal): 50g (administrer tout autre médication par voie orale à distance (plus de 2 heures, si possible) de la prise du charbon).

    3➱Traitement sédatif et anticonvulsivant: ➱Diazépam injectable 10mg/2ml (IM): 0,1 à 0,2 mg/kg par injection. ➼1 ampoule par voie IM. Traitement par voie injectable avec relais par voie orale dès que possible. ➼Dose renouvelable jusqu'à 3 fois par 24 heures, afin d'obtenir une sédation satisfaisante. Dans tous les cas, à manipuler avec précautions+++. Arrêt dès que possible.

    4➱Prévenir la survenue de complications et les prendre en charge le plus vite possible si elles surviennent.

    5➱Surveillance Glycémie avec éventuelles corrections.+++ ➱Voie veineuse périphérique => Correction des troubles hydro-électrolytiques.+++






























    Tabac: Surdosage nicotinique .

    ➱Hospitalisation (en soins intensifs avec surveillance continue selon le tableau clinique) - environnement calme - PLS - Nursing -

    1➱Traitement symptomatique.+++

    2➱Scope, Surveillance ECG, Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, SpO2, Fréquence Respiratoire, Température => Réanimation selon la complication ➱Bradypnée voire apnée (dépression respiratoire) => Discuter intubation et ventilation mécanique; ➱Bradycardie pouvant être sévère => Discuter l'utilisation d'atropine; ➱Baisse sévère de la Pression Artérielle => remplissage.

    ➱Si ingestion récente (moins d'une heure) ou si ingestion importante (accidentelle): Décontamination gastro-intestinale avec charbon de bois activé (adsorbant intestinal): 50g (administrer tout autre médication par voie orale à distance (plus de 2 heures, si possible) de la prise du charbon).

    3➱Traitement sédatif et anticonvulsivant: ➱Diazépam injectable 10mg/2ml (IM): 0,1 à 0,2 mg/kg par injection. ➼1 ampoule par voie IM. Traitement par voie injectable avec relais par voie orale dès que possible. ➼Dose renouvelable jusqu'à 3 fois par 24 heures, afin d'obtenir une sédation satisfaisante. Dans tous les cas, à manipuler avec précautions+++. Arrêt dès que possible.

    4➱Prévenir la survenue de complications et les prendre en charge le plus vite possible si elles surviennent.

    5➱Surveillance Glycémie avec éventuelles corrections.+++ ➱Voie veineuse périphérique => Correction des troubles hydro-électrolytiques.+++






























    Tabac: Surdosage nicotinique .

    ➱Hospitalisation (en soins intensifs avec surveillance continue selon le tableau clinique) - environnement calme - PLS - Nursing -

    1➱Traitement symptomatique.+++

    2➱Scope, Surveillance ECG, Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, SpO2, Fréquence Respiratoire, Température => Réanimation selon la complication ➱Bradypnée voire apnée (dépression respiratoire) => Discuter intubation et ventilation mécanique; ➱Bradycardie pouvant être sévère => Discuter l'utilisation d'atropine; ➱Baisse sévère de la Pression Artérielle => remplissage.

    ➱Si ingestion récente (moins d'une heure) ou si ingestion importante (accidentelle): Décontamination gastro-intestinale avec charbon de bois activé (adsorbant intestinal): 50g (administrer tout autre médication par voie orale à distance (plus de 2 heures, si possible) de la prise du charbon).

    3➱Traitement sédatif et anticonvulsivant: ➱Diazépam injectable 10mg/2ml (IM): 0,1 à 0,2 mg/kg par injection. ➼1 ampoule par voie IM. Traitement par voie injectable avec relais par voie orale dès que possible. ➼Dose renouvelable jusqu'à 3 fois par 24 heures, afin d'obtenir une sédation satisfaisante. Dans tous les cas, à manipuler avec précautions+++. Arrêt dès que possible.

    4➱Prévenir la survenue de complications et les prendre en charge le plus vite possible si elles surviennent.

    5➱Surveillance Glycémie avec éventuelles corrections.+++ ➱Voie veineuse périphérique => Correction des troubles hydro-électrolytiques.+++






























    Tabac: Surdosage nicotinique .

    ➱Hospitalisation (en soins intensifs avec surveillance continue selon le tableau clinique) - environnement calme - PLS - Nursing -

    1➱Traitement symptomatique.+++

    2➱Scope, Surveillance ECG, Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, SpO2, Fréquence Respiratoire, Température => Réanimation selon la complication ➱Bradypnée voire apnée (dépression respiratoire) => Discuter intubation et ventilation mécanique; ➱Bradycardie pouvant être sévère => Discuter l'utilisation d'atropine; ➱Baisse sévère de la Pression Artérielle => remplissage.

    ➱Si ingestion récente (moins d'une heure) ou si ingestion importante (accidentelle): Décontamination gastro-intestinale avec charbon de bois activé (adsorbant intestinal): 50g (administrer tout autre médication par voie orale à distance (plus de 2 heures, si possible) de la prise du charbon).

    3➱Traitement sédatif et anticonvulsivant: ➱Diazépam injectable 10mg/2ml (IM): 0,1 à 0,2 mg/kg par injection. ➼1 ampoule par voie IM. Traitement par voie injectable avec relais par voie orale dès que possible. ➼Dose renouvelable jusqu'à 3 fois par 24 heures, afin d'obtenir une sédation satisfaisante. Dans tous les cas, à manipuler avec précautions+++. Arrêt dès que possible.

    4➱Prévenir la survenue de complications et les prendre en charge le plus vite possible si elles surviennent.

    5➱Surveillance Glycémie avec éventuelles corrections.+++ ➱Voie veineuse périphérique => Correction des troubles hydro-électrolytiques.+++






























    Tabac: Surdosage nicotinique .

    ➱Hospitalisation (en soins intensifs avec surveillance continue selon le tableau clinique) - environnement calme - PLS - Nursing -

    1➱Traitement symptomatique.+++

    2➱Scope, Surveillance ECG, Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, SpO2, Fréquence Respiratoire, Température => Réanimation selon la complication ➱Bradypnée voire apnée (dépression respiratoire) => Discuter intubation et ventilation mécanique; ➱Bradycardie pouvant être sévère => Discuter l'utilisation d'atropine; ➱Baisse sévère de la Pression Artérielle => remplissage.

    ➱Si ingestion récente (moins d'une heure) ou si ingestion importante (accidentelle): Décontamination gastro-intestinale avec charbon de bois activé (adsorbant intestinal): 50g (administrer tout autre médication par voie orale à distance (plus de 2 heures, si possible) de la prise du charbon).

    3➱Traitement sédatif et anticonvulsivant: ➱Diazépam injectable 10mg/2ml (IM): 0,1 à 0,2 mg/kg par injection. ➼1 ampoule par voie IM. Traitement par voie injectable avec relais par voie orale dès que possible. ➼Dose renouvelable jusqu'à 3 fois par 24 heures, afin d'obtenir une sédation satisfaisante. Dans tous les cas, à manipuler avec précautions+++. Arrêt dès que possible.

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    ➱Si ingestion récente (moins d'une heure) ou si ingestion importante (accidentelle): Décontamination gastro-intestinale avec charbon de bois activé (adsorbant intestinal): 50g (administrer tout autre médication par voie orale à distance (plus de 2 heures, si possible) de la prise du charbon).

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    ➱Hospitalisation (en soins intensifs avec surveillance continue selon le tableau clinique) - environnement calme - PLS - Nursing -

    1➱Traitement symptomatique.+++

    2➱Scope, Surveillance ECG, Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, SpO2, Fréquence Respiratoire, Température => Réanimation selon la complication ➱Bradypnée voire apnée (dépression respiratoire) => Discuter intubation et ventilation mécanique; ➱Bradycardie pouvant être sévère => Discuter l'utilisation d'atropine; ➱Baisse sévère de la Pression Artérielle => remplissage.

    ➱Si ingestion récente (moins d'une heure) ou si ingestion importante (accidentelle): Décontamination gastro-intestinale avec charbon de bois activé (adsorbant intestinal): 50g (administrer tout autre médication par voie orale à distance (plus de 2 heures, si possible) de la prise du charbon).

    3➱Traitement sédatif et anticonvulsivant: ➱Diazépam injectable 10mg/2ml (IM): 0,1 à 0,2 mg/kg par injection. ➼1 ampoule par voie IM. Traitement par voie injectable avec relais par voie orale dès que possible. ➼Dose renouvelable jusqu'à 3 fois par 24 heures, afin d'obtenir une sédation satisfaisante. Dans tous les cas, à manipuler avec précautions+++. Arrêt dès que possible.

    4➱Prévenir la survenue de complications et les prendre en charge le plus vite possible si elles surviennent.

    5➱Surveillance Glycémie avec éventuelles corrections.+++ ➱Voie veineuse périphérique => Correction des troubles hydro-électrolytiques.+++






























    Tabac: Surdosage nicotinique .

    ➱Hospitalisation (en soins intensifs avec surveillance continue selon le tableau clinique) - environnement calme - PLS - Nursing -

    1➱Traitement symptomatique.+++

    2➱Scope, Surveillance ECG, Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, SpO2, Fréquence Respiratoire, Température => Réanimation selon la complication ➱Bradypnée voire apnée (dépression respiratoire) => Discuter intubation et ventilation mécanique; ➱Bradycardie pouvant être sévère => Discuter l'utilisation d'atropine; ➱Baisse sévère de la Pression Artérielle => remplissage.

    ➱Si ingestion récente (moins d'une heure) ou si ingestion importante (accidentelle): Décontamination gastro-intestinale avec charbon de bois activé (adsorbant intestinal): 50g (administrer tout autre médication par voie orale à distance (plus de 2 heures, si possible) de la prise du charbon).

    3➱Traitement sédatif et anticonvulsivant: ➱Diazépam injectable 10mg/2ml (IM): 0,1 à 0,2 mg/kg par injection. ➼1 ampoule par voie IM. Traitement par voie injectable avec relais par voie orale dès que possible. ➼Dose renouvelable jusqu'à 3 fois par 24 heures, afin d'obtenir une sédation satisfaisante. Dans tous les cas, à manipuler avec précautions+++. Arrêt dès que possible.

    4➱Prévenir la survenue de complications et les prendre en charge le plus vite possible si elles surviennent.

    5➱Surveillance Glycémie avec éventuelles corrections.+++ ➱Voie veineuse périphérique => Correction des troubles hydro-électrolytiques.+++






























    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Tabac: Syndrome de sevrage nicotinique .



















    Opiaces: Intoxication aigue.

    ⇛Ordonnance type (Pour les premiers soins avant l'arrivée des urgences):

    1➱NALSCUE 0,9 mg/0,1 mL Solution pour pulvérisation nasale: ➼Première dose => 2 pulvérisations (un pulvérisateur par narine). ➼Deuxième dose en l'absence d'amélioration 3 à 5 minutes après la première dose => 2 autres pulvérisations (un pulvérisateur par narine).



    ⇛Ordonnance type (dès qu’une prise en charge médicale est possible):

    1➱Si intoxication récente ou si ingestion importante (passeurs): Décontamination gastro-intestinale avec charbon de bois activé (adsorbant intestinal): 50g (administrer tout autre médication par voie orale à distance (plus de 2 heures, si possible) de la prise du charbon).

    2➱Naloxone (Narcan®): Une dose initiale de 0,4 à 2 mg de chlorhydrate de naloxone peut être administrée par voie I.V. puis 0,4-0,8 mg en IVD toutes les 20 minutes jusqu’à reprise du rythme respiratoire (maximum 24 mg/12 h). Si voie l.V. impossible, voies IM. ou S.C. possibles.

    3➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation (En fonction du niveau de la dépression respiratoire: O2 voire intubation et ventilation mécanique si inhalation importante ou collapsus).

    4➱Correction des troubles hydroélectrolytiques+++.

    ⇛Hospitalisation (en soins intensifs avec surveillance continue) - environnement calme → Surveillance particulière des fonctions cardiorespiratoires en milieu spécialisé: Scope, surveillance Pression Artérielle, SpO2, Fréquence Respiratoire

    ⇛Traitement symptomatique.+++

    ⇛Traitement de toute complication.+++


















    Clinique

    ↳Avant le coma:

    →Signes généraux: ➼Hypotension; ➼Hypothermie. →Signes psychiques: ➼Euphorie: effet «flash » avec une sensation de bien-être intense et immédiat pouvant durer 30 minutes; ➼Dysphorie et anxiété; ➼Ralentissement psychomoteur; ➼Sédation, somnolence, apathie pendant 2 à 5 heures après la phase d'euphorie; ➼Troubles cognitifs (troubles mnésiques, troubles de l’attention). →Signes neurologiques: ➼Analgésie; ➼Myosis bilatéral, serré et punctiforme en tête d’épingle; ➼Myorelaxation; ➼Possibilité de trouble de conscience avec un coma calme, hypotonique, hyporéflexique qui est absent dans le cas de l'intoxication simple. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke); ➼Effet antitussif. →Signes digestifs: ➼Nausées; ➼Vomissements; ➼Constipation; ➼Douleurs abdominales. →Signes urologiques: ➼Rétention d’urine.

    ↳Aggravation avec baisse de la vigilance => Coma stuporeux hypotonique aréfexique. ➼Absence de signe de localisation. ➼Eliminer un traumatisme crânien.+++ →Hypothermie. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke).



    Paraclinique

    Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 8 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours).








































    Opiaces: Intoxication aigue.

    ⇛Ordonnance type (Pour les premiers soins avant l'arrivée des urgences):

    1➱NALSCUE 0,9 mg/0,1 mL Solution pour pulvérisation nasale: ➼Première dose => 2 pulvérisations (un pulvérisateur par narine). ➼Deuxième dose en l'absence d'amélioration 3 à 5 minutes après la première dose => 2 autres pulvérisations (un pulvérisateur par narine).



    ⇛Ordonnance type (dès qu’une prise en charge médicale est possible):

    1➱Si intoxication récente ou si ingestion importante (passeurs): Décontamination gastro-intestinale avec charbon de bois activé (adsorbant intestinal): 50g (administrer tout autre médication par voie orale à distance (plus de 2 heures, si possible) de la prise du charbon).

    2➱Naloxone (Narcan®): Une dose initiale de 0,4 à 2 mg de chlorhydrate de naloxone peut être administrée par voie I.V. puis 0,4-0,8 mg en IVD toutes les 20 minutes jusqu’à reprise du rythme respiratoire (maximum 24 mg/12 h). Si voie l.V. impossible, voies IM. ou S.C. possibles.

    3➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation (En fonction du niveau de la dépression respiratoire: O2 voire intubation et ventilation mécanique si inhalation importante ou collapsus).

    4➱Correction des troubles hydroélectrolytiques+++.

    ⇛Hospitalisation (en soins intensifs avec surveillance continue) - environnement calme → Surveillance particulière des fonctions cardiorespiratoires en milieu spécialisé: Scope, surveillance Pression Artérielle, SpO2, Fréquence Respiratoire

    ⇛Traitement symptomatique.+++

    ⇛Traitement de toute complication.+++


















    Clinique

    ↳Avant le coma:

    →Signes généraux: ➼Hypotension; ➼Hypothermie. →Signes psychiques: ➼Euphorie: effet «flash » avec une sensation de bien-être intense et immédiat pouvant durer 30 minutes; ➼Dysphorie et anxiété; ➼Ralentissement psychomoteur; ➼Sédation, somnolence, apathie pendant 2 à 5 heures après la phase d'euphorie; ➼Troubles cognitifs (troubles mnésiques, troubles de l’attention). →Signes neurologiques: ➼Analgésie; ➼Myosis bilatéral, serré et punctiforme en tête d’épingle; ➼Myorelaxation; ➼Possibilité de trouble de conscience avec un coma calme, hypotonique, hyporéflexique qui est absent dans le cas de l'intoxication simple. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke); ➼Effet antitussif. →Signes digestifs: ➼Nausées; ➼Vomissements; ➼Constipation; ➼Douleurs abdominales. →Signes urologiques: ➼Rétention d’urine.

    ↳Aggravation avec baisse de la vigilance => Coma stuporeux hypotonique aréfexique. ➼Absence de signe de localisation. ➼Eliminer un traumatisme crânien.+++ →Hypothermie. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke).



    Paraclinique

    Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 8 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours).








































    Opiaces: Intoxication aigue.

    ⇛Ordonnance type (Pour les premiers soins avant l'arrivée des urgences):

    1➱NALSCUE 0,9 mg/0,1 mL Solution pour pulvérisation nasale: ➼Première dose => 2 pulvérisations (un pulvérisateur par narine). ➼Deuxième dose en l'absence d'amélioration 3 à 5 minutes après la première dose => 2 autres pulvérisations (un pulvérisateur par narine).



    ⇛Ordonnance type (dès qu’une prise en charge médicale est possible):

    1➱Si intoxication récente ou si ingestion importante (passeurs): Décontamination gastro-intestinale avec charbon de bois activé (adsorbant intestinal): 50g (administrer tout autre médication par voie orale à distance (plus de 2 heures, si possible) de la prise du charbon).

    2➱Naloxone (Narcan®): Une dose initiale de 0,4 à 2 mg de chlorhydrate de naloxone peut être administrée par voie I.V. puis 0,4-0,8 mg en IVD toutes les 20 minutes jusqu’à reprise du rythme respiratoire (maximum 24 mg/12 h). Si voie l.V. impossible, voies IM. ou S.C. possibles.

    3➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation (En fonction du niveau de la dépression respiratoire: O2 voire intubation et ventilation mécanique si inhalation importante ou collapsus).

    4➱Correction des troubles hydroélectrolytiques+++.

    ⇛Hospitalisation (en soins intensifs avec surveillance continue) - environnement calme → Surveillance particulière des fonctions cardiorespiratoires en milieu spécialisé: Scope, surveillance Pression Artérielle, SpO2, Fréquence Respiratoire

    ⇛Traitement symptomatique.+++

    ⇛Traitement de toute complication.+++


















    Clinique

    ↳Avant le coma:

    →Signes généraux: ➼Hypotension; ➼Hypothermie. →Signes psychiques: ➼Euphorie: effet «flash » avec une sensation de bien-être intense et immédiat pouvant durer 30 minutes; ➼Dysphorie et anxiété; ➼Ralentissement psychomoteur; ➼Sédation, somnolence, apathie pendant 2 à 5 heures après la phase d'euphorie; ➼Troubles cognitifs (troubles mnésiques, troubles de l’attention). →Signes neurologiques: ➼Analgésie; ➼Myosis bilatéral, serré et punctiforme en tête d’épingle; ➼Myorelaxation; ➼Possibilité de trouble de conscience avec un coma calme, hypotonique, hyporéflexique qui est absent dans le cas de l'intoxication simple. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke); ➼Effet antitussif. →Signes digestifs: ➼Nausées; ➼Vomissements; ➼Constipation; ➼Douleurs abdominales. →Signes urologiques: ➼Rétention d’urine.

    ↳Aggravation avec baisse de la vigilance => Coma stuporeux hypotonique aréfexique. ➼Absence de signe de localisation. ➼Eliminer un traumatisme crânien.+++ →Hypothermie. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke).



    Paraclinique

    Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 8 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours).








































    Opiaces: Intoxication aigue.

    ⇛Ordonnance type (Pour les premiers soins avant l'arrivée des urgences):

    1➱NALSCUE 0,9 mg/0,1 mL Solution pour pulvérisation nasale: ➼Première dose => 2 pulvérisations (un pulvérisateur par narine). ➼Deuxième dose en l'absence d'amélioration 3 à 5 minutes après la première dose => 2 autres pulvérisations (un pulvérisateur par narine).



    ⇛Ordonnance type (dès qu’une prise en charge médicale est possible):

    1➱Si intoxication récente ou si ingestion importante (passeurs): Décontamination gastro-intestinale avec charbon de bois activé (adsorbant intestinal): 50g (administrer tout autre médication par voie orale à distance (plus de 2 heures, si possible) de la prise du charbon).

    2➱Naloxone (Narcan®): Une dose initiale de 0,4 à 2 mg de chlorhydrate de naloxone peut être administrée par voie I.V. puis 0,4-0,8 mg en IVD toutes les 20 minutes jusqu’à reprise du rythme respiratoire (maximum 24 mg/12 h). Si voie l.V. impossible, voies IM. ou S.C. possibles.

    3➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation (En fonction du niveau de la dépression respiratoire: O2 voire intubation et ventilation mécanique si inhalation importante ou collapsus).

    4➱Correction des troubles hydroélectrolytiques+++.

    ⇛Hospitalisation (en soins intensifs avec surveillance continue) - environnement calme → Surveillance particulière des fonctions cardiorespiratoires en milieu spécialisé: Scope, surveillance Pression Artérielle, SpO2, Fréquence Respiratoire

    ⇛Traitement symptomatique.+++

    ⇛Traitement de toute complication.+++


















    Clinique

    ↳Avant le coma:

    →Signes généraux: ➼Hypotension; ➼Hypothermie. →Signes psychiques: ➼Euphorie: effet «flash » avec une sensation de bien-être intense et immédiat pouvant durer 30 minutes; ➼Dysphorie et anxiété; ➼Ralentissement psychomoteur; ➼Sédation, somnolence, apathie pendant 2 à 5 heures après la phase d'euphorie; ➼Troubles cognitifs (troubles mnésiques, troubles de l’attention). →Signes neurologiques: ➼Analgésie; ➼Myosis bilatéral, serré et punctiforme en tête d’épingle; ➼Myorelaxation; ➼Possibilité de trouble de conscience avec un coma calme, hypotonique, hyporéflexique qui est absent dans le cas de l'intoxication simple. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke); ➼Effet antitussif. →Signes digestifs: ➼Nausées; ➼Vomissements; ➼Constipation; ➼Douleurs abdominales. →Signes urologiques: ➼Rétention d’urine.

    ↳Aggravation avec baisse de la vigilance => Coma stuporeux hypotonique aréfexique. ➼Absence de signe de localisation. ➼Eliminer un traumatisme crânien.+++ →Hypothermie. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke).



    Paraclinique

    Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 8 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours).








































    Opiaces: Intoxication aigue.

    ⇛Ordonnance type (Pour les premiers soins avant l'arrivée des urgences):

    1➱NALSCUE 0,9 mg/0,1 mL Solution pour pulvérisation nasale: ➼Première dose => 2 pulvérisations (un pulvérisateur par narine). ➼Deuxième dose en l'absence d'amélioration 3 à 5 minutes après la première dose => 2 autres pulvérisations (un pulvérisateur par narine).



    ⇛Ordonnance type (dès qu’une prise en charge médicale est possible):

    1➱Si intoxication récente ou si ingestion importante (passeurs): Décontamination gastro-intestinale avec charbon de bois activé (adsorbant intestinal): 50g (administrer tout autre médication par voie orale à distance (plus de 2 heures, si possible) de la prise du charbon).

    2➱Naloxone (Narcan®): Une dose initiale de 0,4 à 2 mg de chlorhydrate de naloxone peut être administrée par voie I.V. puis 0,4-0,8 mg en IVD toutes les 20 minutes jusqu’à reprise du rythme respiratoire (maximum 24 mg/12 h). Si voie l.V. impossible, voies IM. ou S.C. possibles.

    3➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation (En fonction du niveau de la dépression respiratoire: O2 voire intubation et ventilation mécanique si inhalation importante ou collapsus).

    4➱Correction des troubles hydroélectrolytiques+++.

    ⇛Hospitalisation (en soins intensifs avec surveillance continue) - environnement calme → Surveillance particulière des fonctions cardiorespiratoires en milieu spécialisé: Scope, surveillance Pression Artérielle, SpO2, Fréquence Respiratoire

    ⇛Traitement symptomatique.+++

    ⇛Traitement de toute complication.+++


















    Clinique

    ↳Avant le coma:

    →Signes généraux: ➼Hypotension; ➼Hypothermie. →Signes psychiques: ➼Euphorie: effet «flash » avec une sensation de bien-être intense et immédiat pouvant durer 30 minutes; ➼Dysphorie et anxiété; ➼Ralentissement psychomoteur; ➼Sédation, somnolence, apathie pendant 2 à 5 heures après la phase d'euphorie; ➼Troubles cognitifs (troubles mnésiques, troubles de l’attention). →Signes neurologiques: ➼Analgésie; ➼Myosis bilatéral, serré et punctiforme en tête d’épingle; ➼Myorelaxation; ➼Possibilité de trouble de conscience avec un coma calme, hypotonique, hyporéflexique qui est absent dans le cas de l'intoxication simple. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke); ➼Effet antitussif. →Signes digestifs: ➼Nausées; ➼Vomissements; ➼Constipation; ➼Douleurs abdominales. →Signes urologiques: ➼Rétention d’urine.

    ↳Aggravation avec baisse de la vigilance => Coma stuporeux hypotonique aréfexique. ➼Absence de signe de localisation. ➼Eliminer un traumatisme crânien.+++ →Hypothermie. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke).



    Paraclinique

    Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 8 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours).








































    Opiaces: Intoxication aigue.

    ⇛Ordonnance type (Pour les premiers soins avant l'arrivée des urgences):

    1➱NALSCUE 0,9 mg/0,1 mL Solution pour pulvérisation nasale: ➼Première dose => 2 pulvérisations (un pulvérisateur par narine). ➼Deuxième dose en l'absence d'amélioration 3 à 5 minutes après la première dose => 2 autres pulvérisations (un pulvérisateur par narine).



    ⇛Ordonnance type (dès qu’une prise en charge médicale est possible):

    1➱Si intoxication récente ou si ingestion importante (passeurs): Décontamination gastro-intestinale avec charbon de bois activé (adsorbant intestinal): 50g (administrer tout autre médication par voie orale à distance (plus de 2 heures, si possible) de la prise du charbon).

    2➱Naloxone (Narcan®): Une dose initiale de 0,4 à 2 mg de chlorhydrate de naloxone peut être administrée par voie I.V. puis 0,4-0,8 mg en IVD toutes les 20 minutes jusqu’à reprise du rythme respiratoire (maximum 24 mg/12 h). Si voie l.V. impossible, voies IM. ou S.C. possibles.

    3➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation (En fonction du niveau de la dépression respiratoire: O2 voire intubation et ventilation mécanique si inhalation importante ou collapsus).

    4➱Correction des troubles hydroélectrolytiques+++.

    ⇛Hospitalisation (en soins intensifs avec surveillance continue) - environnement calme → Surveillance particulière des fonctions cardiorespiratoires en milieu spécialisé: Scope, surveillance Pression Artérielle, SpO2, Fréquence Respiratoire

    ⇛Traitement symptomatique.+++

    ⇛Traitement de toute complication.+++


















    Clinique

    ↳Avant le coma:

    →Signes généraux: ➼Hypotension; ➼Hypothermie. →Signes psychiques: ➼Euphorie: effet «flash » avec une sensation de bien-être intense et immédiat pouvant durer 30 minutes; ➼Dysphorie et anxiété; ➼Ralentissement psychomoteur; ➼Sédation, somnolence, apathie pendant 2 à 5 heures après la phase d'euphorie; ➼Troubles cognitifs (troubles mnésiques, troubles de l’attention). →Signes neurologiques: ➼Analgésie; ➼Myosis bilatéral, serré et punctiforme en tête d’épingle; ➼Myorelaxation; ➼Possibilité de trouble de conscience avec un coma calme, hypotonique, hyporéflexique qui est absent dans le cas de l'intoxication simple. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke); ➼Effet antitussif. →Signes digestifs: ➼Nausées; ➼Vomissements; ➼Constipation; ➼Douleurs abdominales. →Signes urologiques: ➼Rétention d’urine.

    ↳Aggravation avec baisse de la vigilance => Coma stuporeux hypotonique aréfexique. ➼Absence de signe de localisation. ➼Eliminer un traumatisme crânien.+++ →Hypothermie. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke).



    Paraclinique

    Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 8 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours).








































    Opiaces: Intoxication aigue.

    ⇛Ordonnance type (Pour les premiers soins avant l'arrivée des urgences):

    1➱NALSCUE 0,9 mg/0,1 mL Solution pour pulvérisation nasale: ➼Première dose => 2 pulvérisations (un pulvérisateur par narine). ➼Deuxième dose en l'absence d'amélioration 3 à 5 minutes après la première dose => 2 autres pulvérisations (un pulvérisateur par narine).



    ⇛Ordonnance type (dès qu’une prise en charge médicale est possible):

    1➱Si intoxication récente ou si ingestion importante (passeurs): Décontamination gastro-intestinale avec charbon de bois activé (adsorbant intestinal): 50g (administrer tout autre médication par voie orale à distance (plus de 2 heures, si possible) de la prise du charbon).

    2➱Naloxone (Narcan®): Une dose initiale de 0,4 à 2 mg de chlorhydrate de naloxone peut être administrée par voie I.V. puis 0,4-0,8 mg en IVD toutes les 20 minutes jusqu’à reprise du rythme respiratoire (maximum 24 mg/12 h). Si voie l.V. impossible, voies IM. ou S.C. possibles.

    3➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation (En fonction du niveau de la dépression respiratoire: O2 voire intubation et ventilation mécanique si inhalation importante ou collapsus).

    4➱Correction des troubles hydroélectrolytiques+++.

    ⇛Hospitalisation (en soins intensifs avec surveillance continue) - environnement calme → Surveillance particulière des fonctions cardiorespiratoires en milieu spécialisé: Scope, surveillance Pression Artérielle, SpO2, Fréquence Respiratoire

    ⇛Traitement symptomatique.+++

    ⇛Traitement de toute complication.+++


















    Clinique

    ↳Avant le coma:

    →Signes généraux: ➼Hypotension; ➼Hypothermie. →Signes psychiques: ➼Euphorie: effet «flash » avec une sensation de bien-être intense et immédiat pouvant durer 30 minutes; ➼Dysphorie et anxiété; ➼Ralentissement psychomoteur; ➼Sédation, somnolence, apathie pendant 2 à 5 heures après la phase d'euphorie; ➼Troubles cognitifs (troubles mnésiques, troubles de l’attention). →Signes neurologiques: ➼Analgésie; ➼Myosis bilatéral, serré et punctiforme en tête d’épingle; ➼Myorelaxation; ➼Possibilité de trouble de conscience avec un coma calme, hypotonique, hyporéflexique qui est absent dans le cas de l'intoxication simple. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke); ➼Effet antitussif. →Signes digestifs: ➼Nausées; ➼Vomissements; ➼Constipation; ➼Douleurs abdominales. →Signes urologiques: ➼Rétention d’urine.

    ↳Aggravation avec baisse de la vigilance => Coma stuporeux hypotonique aréfexique. ➼Absence de signe de localisation. ➼Eliminer un traumatisme crânien.+++ →Hypothermie. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke).



    Paraclinique

    Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 8 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours).








































    Opiaces: Intoxication aigue.

    ⇛Ordonnance type (Pour les premiers soins avant l'arrivée des urgences):

    1➱NALSCUE 0,9 mg/0,1 mL Solution pour pulvérisation nasale: ➼Première dose => 2 pulvérisations (un pulvérisateur par narine). ➼Deuxième dose en l'absence d'amélioration 3 à 5 minutes après la première dose => 2 autres pulvérisations (un pulvérisateur par narine).



    ⇛Ordonnance type (dès qu’une prise en charge médicale est possible):

    1➱Si intoxication récente ou si ingestion importante (passeurs): Décontamination gastro-intestinale avec charbon de bois activé (adsorbant intestinal): 50g (administrer tout autre médication par voie orale à distance (plus de 2 heures, si possible) de la prise du charbon).

    2➱Naloxone (Narcan®): Une dose initiale de 0,4 à 2 mg de chlorhydrate de naloxone peut être administrée par voie I.V. puis 0,4-0,8 mg en IVD toutes les 20 minutes jusqu’à reprise du rythme respiratoire (maximum 24 mg/12 h). Si voie l.V. impossible, voies IM. ou S.C. possibles.

    3➱Surveillance Pression Artérielle, Fréquence cardiaque, diamètre pupillaire, SpO2, Fréquence Respiratoire => Réanimation selon la situation (En fonction du niveau de la dépression respiratoire: O2 voire intubation et ventilation mécanique si inhalation importante ou collapsus).

    4➱Correction des troubles hydroélectrolytiques+++.

    ⇛Hospitalisation (en soins intensifs avec surveillance continue) - environnement calme → Surveillance particulière des fonctions cardiorespiratoires en milieu spécialisé: Scope, surveillance Pression Artérielle, SpO2, Fréquence Respiratoire

    ⇛Traitement symptomatique.+++

    ⇛Traitement de toute complication.+++


















    Clinique

    ↳Avant le coma:

    →Signes généraux: ➼Hypotension; ➼Hypothermie. →Signes psychiques: ➼Euphorie: effet «flash » avec une sensation de bien-être intense et immédiat pouvant durer 30 minutes; ➼Dysphorie et anxiété; ➼Ralentissement psychomoteur; ➼Sédation, somnolence, apathie pendant 2 à 5 heures après la phase d'euphorie; ➼Troubles cognitifs (troubles mnésiques, troubles de l’attention). →Signes neurologiques: ➼Analgésie; ➼Myosis bilatéral, serré et punctiforme en tête d’épingle; ➼Myorelaxation; ➼Possibilité de trouble de conscience avec un coma calme, hypotonique, hyporéflexique qui est absent dans le cas de l'intoxication simple. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke); ➼Effet antitussif. →Signes digestifs: ➼Nausées; ➼Vomissements; ➼Constipation; ➼Douleurs abdominales. →Signes urologiques: ➼Rétention d’urine.

    ↳Aggravation avec baisse de la vigilance => Coma stuporeux hypotonique aréfexique. ➼Absence de signe de localisation. ➼Eliminer un traumatisme crânien.+++ →Hypothermie. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke).



    Paraclinique

    Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 8 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours).








































    Opiaces: Intoxication aigue.















    Clinique

    ↳Avant le coma:

    →Signes généraux: ➼Hypotension; ➼Hypothermie. →Signes psychiques: ➼Euphorie: effet «flash » avec une sensation de bien-être intense et immédiat pouvant durer 30 minutes; ➼Dysphorie et anxiété; ➼Ralentissement psychomoteur; ➼Sédation, somnolence, apathie pendant 2 à 5 heures après la phase d'euphorie; ➼Troubles cognitifs (troubles mnésiques, troubles de l’attention). →Signes neurologiques: ➼Analgésie; ➼Myosis bilatéral, serré et punctiforme en tête d’épingle; ➼Myorelaxation; ➼Possibilité de trouble de conscience avec un coma calme, hypotonique, hyporéflexique qui est absent dans le cas de l'intoxication simple. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke); ➼Effet antitussif. →Signes digestifs: ➼Nausées; ➼Vomissements; ➼Constipation; ➼Douleurs abdominales. →Signes urologiques: ➼Rétention d’urine.

    ↳Aggravation avec baisse de la vigilance => Coma stuporeux hypotonique aréfexique. ➼Absence de signe de localisation. ➼Eliminer un traumatisme crânien.+++ →Hypothermie. →Signes cardio-vasculaires: ➼Bradycardie; ➼Hypotension. →Signes respiratoires: ➼Dépression respiratoire (bradypnée, dyspnée de Cheynes Stocke).



    Paraclinique

    Recherche opiacés dans les urines (Durée détection dans les urines: ➼Héroïne: 8 h; ➼Morphine et codéine: 1-3 jours; ➼Méthadone: 2-4 jours).








































    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Opiaces: Intoxication aigue.



















    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance severe.















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance severe.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine); ➼Hydroxyzine: Contre-indication chez les patients présentant des facteurs de risque connus d'allongement de l'intervalle QTc, incluant une pathologie cardiovasculaire connue; ➼Cyamémazine et autres phénothiazines: effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs => Précautions+++; Eviter l'association avec les Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol). Prolongation de façon dose-dépendante de l'intervalle QTc; ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la Métopimazine (précautions en raison d'une possibilité d'hypotension artérielle++).

    →Métoclopramide: risque de bradycardie sévère, de collapsus cardio-vasculaire, d'arrêt cardiaque => précautions+++, en particulier par voie intraveineuse.

    →Dompéridone: Contre-indiquée si insuffisance cardiaque congestive. Contre-indiquée également si allongement connu des intervalles de conduction cardiaque (intervalle QTc).



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile; Douleurs en général de palier1. →Si Néfopam: diminution de posologie car effet tachycardisant.



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.






























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance severe.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine (diminution posologie car risque d'accumulation => surveillance): ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice. →Cyamémazine possible si nécessaire (diminution posologie car risque d'accumulation). →Oxazépam possible si nécessaire (intéressant du fait de sa demi vie courte; diminution de la posologie et durée d'utilisation très courte; attention car élimination rénale+++).

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la métoclopramide (clairance de la créatinine entre 15 et 60 ml/min => dose journalière diminuée de 50%. Clairance de la créatinine ≤ 15 ml/min => dose journalière diminuée de 75%);

    →Dompéridone possible: attention car demi-vie d'élimination allongée; diminution de posologie et surveillance intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible mais diminution de posologie et surveillance de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés → Préférence pour le paracétamol (avec diminution de posologie - maximum: 3 g par jour - augmentation intervalle minimal de 8 heures entre 2 administrations). ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam possible mais diminution posologie (risque d'accumulation => risque augmentation effets indésirables).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.






























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance severe.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine (avec diminution de la posologie de moitié): ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice. →Préférence pour l'oxazépam (élimination rénale) si benzodiazépines nécessaires (avec diminution de la posologie de moitié). →Cyamémazine possible également mais avec diminution posologie car risque d'accumulation.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Deux médicaments au choix: métoclopramide (Insuffisance hépatique sévère => dose journalière diminuée de 50%) et Métopimazine (diminution posologie).

    →Préférence pour la métoclopramide: ➼Métopimazine (effets anticholinergiques+++).

    →Métopimazine en deuxième option.

    →Dompéridone: Contre-indiquée.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Paracétamol possible si et seulement si insuffisance hépatocellulaire légère à modérée => avec diminution de posologie; Contre-indication du paracétamol si insuffisance hépatique sévère. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: indiqué en cas d'insuffisance hépatique avec diminution de posologie (attention cependant aux effets anticholinergiques). →Eviter les AINS (hépatotoxicité et risques accru d'effets indésirables graves).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.




























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance severe.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (sur une courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine; de plus effet amnésiant et risque de chute+++); ➼Hydroxyzine:Eviter car antihistaminique antagoniste des récepteurs H1 centraux et périphériques présentant des propriétés anticholinergiques.+++ ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques car risque d’accumulation (demi-vie d’élimination longue: 10h pour la Cyamémazine, 15 à 80 heures pour la Lévomépromazine) vs. l'oxazépam (demi-vie d’élimination courte: 5-10h); Risque d'hypotension orthostatique, de sédation, d'effets extrapyramidaux, de constipation chronique (risque d'iléus paralytique), de rétention aiguë d'urine (surtout si hypertrophie prostatique) avec les phénothiazines. ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Deux médicaments au choix: métoclopramide et Métopimazine.

    →Métoclopramide possible (attention à l'addition des effets anticholinergiques+++).

    →Métopimazine en deuxième option.

    →Dompéridone: Eviter - risque d’arythmies ventriculaires graves ou de mort subite plus élevé chez les personnes âgées > 60 ans ou chez ceux traités par des doses orales quotidiennes supérieures à 30 mg (Alerte ANSM).



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez le sujet âgé. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: déconseillé (effets anticholinergiques).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.




























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance severe.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice. ➼Hydroxyzine (indiquée uniquement si enfant de plus de 6 ans) posologie de 1 mg/kg/jour; traitement de courte durée (2 semaines au maximum). →Cyamémazine en deuxième option: 1 à 2 mg/kg/jour (solution buvable disponible). →Oxazépam possible (sur une courte durée+++).

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible.

    →Dompéridone possible (0.5 mg/kg, 1 à 3 fois par jour, 2.4 mg/kg par jour maximum; une semaine de traitement au maximum) avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible (0.33 mg/kg, 1 à 3 fois par jour, 1 mg/kg par jour maximum) avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez l'enfant; ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: contre-indication chez l'enfant < 15 ans (absence d'étude clinique).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.






























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance severe.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (sur une courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépines); ➼Hydroxyzine: Ne pas l'utiliser pendant l'allaitement (absence de données sur le passage de l'hydroxyzine dans le lait maternel - propriétés sédatives et atropiniques chez l'enfant); →Pas de prescription d'hydroxyzine pendant l'allaitement.+++ ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques car risque d’accumulation dans le lait (demi-vie d’élimination longue: 10h pour la Cyamémazine, 15 à 80 heures pour la Lévomépromazine) vs. l'oxazépam (demi-vie d’élimination courte: 5-8h); ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.➼ Chlorpromazine: Passage dans le lait maternel => allaitement déconseillé.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible.

    →Dompéridone possible avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le Paracétamol qui est bien connu pendant l'allaitement (passage de 4 % de la dose maternelle dans le lait): ➼Indiqué au cours de l'allaitement. ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: Eviter car absence de données.



    ⇛N-acétylcystéine: Eviter dans cette indication car peu de données. Cependant dans les utilisations classiques (affection respiratoire récente avec difficulté d'expectoration), il est possible d'allaiter en cas de traitement par N-acétylcystéine.






























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance severe.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Absence de risque malformatif de l’hydroxyzine. ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice; →Chlorpromazine: Utilisation possible quel que soit le terme de la grossesse. Aucun risque malformatif. Posologie minimum efficace. →Eviter la cyamémazine en cas de grossesse. Ne sera proposée qu’à condition d'absence d'alternative (si chlorpromazine et hydroxyzine non indiqués).



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible.

    →Dompéridone possible avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.

    Traitement symptomatique antiémétique en cas de grossesse: →Option 1 (métoclopramide ou doxylamine); →Option 2 (ondansétron - quel que soit le terme de la grossesse); →Option 3 (dompéridone - quel que soit le terme de la grossesse); →Option 4 (métopimazine - quel que soit le terme de la grossesse).



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué pendant la grossesse; ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1; ➼Aucun effet tératogène ou foetotoxique du paracétamol. →Néfopam: Eviter car absence de données.



    ⇛N-acétylcystéine: Contre-indciation dans cette indication en cas de grossesse.






























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance severe.















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance moderee.















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance moderee.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine); ➼Hydroxyzine: Contre-indication chez les patients présentant des facteurs de risque connus d'allongement de l'intervalle QTc, incluant une pathologie cardiovasculaire connue; ➼Cyamémazine et autres phénothiazines: effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs => Précautions+++; Eviter l'association avec les Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol). Prolongation de façon dose-dépendante de l'intervalle QTc; ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la Métopimazine (précautions en raison d'une possibilité d'hypotension artérielle++).

    →Métoclopramide: risque de bradycardie sévère, de collapsus cardio-vasculaire, d'arrêt cardiaque => précautions+++, en particulier par voie intraveineuse.

    →Dompéridone: Contre-indiquée si insuffisance cardiaque congestive. Contre-indiquée également si allongement connu des intervalles de conduction cardiaque (intervalle QTc).



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile; Douleurs en général de palier1. →Si Néfopam: diminution de posologie car effet tachycardisant.



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.






























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance moderee.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine (diminution posologie car risque d'accumulation => surveillance): ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice. →Cyamémazine possible si nécessaire (diminution posologie car risque d'accumulation). →Oxazépam possible si nécessaire (intéressant du fait de sa demi vie courte; diminution de la posologie et durée d'utilisation très courte; attention car élimination rénale+++).

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la métoclopramide (clairance de la créatinine entre 15 et 60 ml/min => dose journalière diminuée de 50%. Clairance de la créatinine ≤ 15 ml/min => dose journalière diminuée de 75%);

    →Dompéridone possible: attention car demi-vie d'élimination allongée; diminution de posologie et surveillance intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible mais diminution de posologie et surveillance de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés → Préférence pour le paracétamol (avec diminution de posologie - maximum: 3 g par jour - augmentation intervalle minimal de 8 heures entre 2 administrations). ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam possible mais diminution posologie (risque d'accumulation => risque augmentation effets indésirables).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.






























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance moderee.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine (avec diminution de la posologie de moitié): ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice. →Préférence pour l'oxazépam (élimination rénale) si benzodiazépines nécessaires (avec diminution de la posologie de moitié). →Cyamémazine possible également mais avec diminution posologie car risque d'accumulation.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Deux médicaments au choix: métoclopramide (Insuffisance hépatique sévère => dose journalière diminuée de 50%) et Métopimazine (diminution posologie).

    →Préférence pour la métoclopramide: ➼Métopimazine (effets anticholinergiques+++).

    →Métopimazine en deuxième option.

    →Dompéridone: Contre-indiquée.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Paracétamol possible si et seulement si insuffisance hépatocellulaire légère à modérée => avec diminution de posologie; Contre-indication du paracétamol si insuffisance hépatique sévère. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: indiqué en cas d'insuffisance hépatique avec diminution de posologie (attention cependant aux effets anticholinergiques). →Eviter les AINS (hépatotoxicité et risques accru d'effets indésirables graves).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.




























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance moderee.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (sur une courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine; de plus effet amnésiant et risque de chute+++); ➼Hydroxyzine:Eviter car antihistaminique antagoniste des récepteurs H1 centraux et périphériques présentant des propriétés anticholinergiques.+++ ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques car risque d’accumulation (demi-vie d’élimination longue: 10h pour la Cyamémazine, 15 à 80 heures pour la Lévomépromazine) vs. l'oxazépam (demi-vie d’élimination courte: 5-10h); Risque d'hypotension orthostatique, de sédation, d'effets extrapyramidaux, de constipation chronique (risque d'iléus paralytique), de rétention aiguë d'urine (surtout si hypertrophie prostatique) avec les phénothiazines. ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Deux médicaments au choix: métoclopramide et Métopimazine.

    →Métoclopramide possible (attention à l'addition des effets anticholinergiques+++).

    →Métopimazine en deuxième option.

    →Dompéridone: Eviter - risque d’arythmies ventriculaires graves ou de mort subite plus élevé chez les personnes âgées > 60 ans ou chez ceux traités par des doses orales quotidiennes supérieures à 30 mg (Alerte ANSM).



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez le sujet âgé. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: déconseillé (effets anticholinergiques).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.




























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance moderee.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice. ➼Hydroxyzine (indiquée uniquement si enfant de plus de 6 ans) posologie de 1 mg/kg/jour; traitement de courte durée (2 semaines au maximum). →Cyamémazine en deuxième option: 1 à 2 mg/kg/jour (solution buvable disponible). →Oxazépam possible (sur une courte durée+++).

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible.

    →→Dompéridone possible (0.5 mg/kg, 1 à 3 fois par jour, 2.4 mg/kg par jour maximum; une semaine de traitement au maximum) avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.possible avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible (0.33 mg/kg, 1 à 3 fois par jour, 1 mg/kg par jour maximum) avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez l'enfant; ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: contre-indication chez l'enfant < 15 ans (absence d'étude clinique).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.






























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance moderee.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (sur une courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépines); ➼Hydroxyzine: Ne pas l'utiliser pendant l'allaitement (absence de données sur le passage de l'hydroxyzine dans le lait maternel - propriétés sédatives et atropiniques chez l'enfant); →Pas de prescription d'hydroxyzine pendant l'allaitement.+++ ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques car risque d’accumulation dans le lait (demi-vie d’élimination longue: 10h pour la Cyamémazine, 15 à 80 heures pour la Lévomépromazine) vs. l'oxazépam (demi-vie d’élimination courte: 5-8h); ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.➼ Chlorpromazine: Passage dans le lait maternel => allaitement déconseillé.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible.

    →Dompéridone possible avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le Paracétamol qui est bien connu pendant l'allaitement (passage de 4 % de la dose maternelle dans le lait): ➼Indiqué au cours de l'allaitement. ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: Eviter car absence de données.



    ⇛N-acétylcystéine: Eviter dans cette indication car peu de données. Cependant dans les utilisations classiques (affection respiratoire récente avec difficulté d'expectoration), il est possible d'allaiter en cas de traitement par N-acétylcystéine.






























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance moderee.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Absence de risque malformatif de l’hydroxyzine. ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice; →Chlorpromazine: Utilisation possible quel que soit le terme de la grossesse. Aucun risque malformatif. Posologie minimum efficace. →Eviter la cyamémazine en cas de grossesse. Ne sera proposée qu’à condition d'absence d'alternative (si chlorpromazine et hydroxyzine non indiqués).



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible.

    →Dompéridone possible avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.

    Traitement symptomatique antiémétique en cas de grossesse: →Option 1 (métoclopramide ou doxylamine); →Option 2 (ondansétron - quel que soit le terme de la grossesse); →Option 3 (dompéridone - quel que soit le terme de la grossesse); →Option 4 (métopimazine - quel que soit le terme de la grossesse).



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué pendant la grossesse; ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1; ➼Aucun effet tératogène ou foetotoxique du paracétamol. →Néfopam: Eviter car absence de données.



    ⇛N-acétylcystéine: Contre-indciation dans cette indication en cas de grossesse.






























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance moderee.















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance legere.















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance legere.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine); ➼Hydroxyzine: Contre-indication chez les patients présentant des facteurs de risque connus d'allongement de l'intervalle QTc, incluant une pathologie cardiovasculaire connue; ➼Cyamémazine et autres phénothiazines: effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs => Précautions+++; Eviter l'association avec les Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol). Prolongation de façon dose-dépendante de l'intervalle QTc; ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la Métopimazine (précautions en raison d'une possibilité d'hypotension artérielle++).

    →Métoclopramide: risque de bradycardie sévère, de collapsus cardio-vasculaire, d'arrêt cardiaque => précautions+++, en particulier par voie intraveineuse.

    →Dompéridone: Contre-indiquée si insuffisance cardiaque congestive. Contre-indiquée également si allongement connu des intervalles de conduction cardiaque (intervalle QTc).



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile; Douleurs en général de palier1. →Si Néfopam: diminution de posologie car effet tachycardisant.



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.






























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance legere.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine (diminution posologie car risque d'accumulation => surveillance): ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice. →Cyamémazine possible si nécessaire (diminution posologie car risque d'accumulation). →Oxazépam possible si nécessaire (intéressant du fait de sa demi vie courte; diminution de la posologie et durée d'utilisation très courte; attention car élimination rénale+++).

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la métoclopramide (clairance de la créatinine entre 15 et 60 ml/min => dose journalière diminuée de 50%. Clairance de la créatinine ≤ 15 ml/min => dose journalière diminuée de 75%);

    →Dompéridone possible: attention car demi-vie d'élimination allongée; diminution de posologie et surveillance intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible mais diminution de posologie et surveillance de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés → Préférence pour le paracétamol (avec diminution de posologie - maximum: 3 g par jour - augmentation intervalle minimal de 8 heures entre 2 administrations). ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam possible mais diminution posologie (risque d'accumulation => risque augmentation effets indésirables).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.






























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance legere.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine (avec diminution de la posologie de moitié): ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice. →Préférence pour l'oxazépam (élimination rénale) si benzodiazépines nécessaires (avec diminution de la posologie de moitié). →Cyamémazine possible également mais avec diminution posologie car risque d'accumulation.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Deux médicaments au choix: métoclopramide (Insuffisance hépatique sévère => dose journalière diminuée de 50%) et Métopimazine (diminution posologie).

    →Préférence pour la métoclopramide: ➼Métopimazine (effets anticholinergiques+++).

    →Métopimazine en deuxième option.

    →Dompéridone: Contre-indiquée.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Paracétamol possible si et seulement si insuffisance hépatocellulaire légère à modérée => avec diminution de posologie; Contre-indication du paracétamol si insuffisance hépatique sévère. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: indiqué en cas d'insuffisance hépatique avec diminution de posologie (attention cependant aux effets anticholinergiques). →Eviter les AINS (hépatotoxicité et risques accru d'effets indésirables graves).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.




























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance legere.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (sur une courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine; de plus effet amnésiant et risque de chute+++); ➼Hydroxyzine:Eviter car antihistaminique antagoniste des récepteurs H1 centraux et périphériques présentant des propriétés anticholinergiques.+++ ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques car risque d’accumulation (demi-vie d’élimination longue: 10h pour la Cyamémazine, 15 à 80 heures pour la Lévomépromazine) vs. l'oxazépam (demi-vie d’élimination courte: 5-10h); Risque d'hypotension orthostatique, de sédation, d'effets extrapyramidaux, de constipation chronique (risque d'iléus paralytique), de rétention aiguë d'urine (surtout si hypertrophie prostatique) avec les phénothiazines. ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Deux médicaments au choix: métoclopramide et Métopimazine.

    →Métoclopramide possible (attention à l'addition des effets anticholinergiques+++).

    →Métopimazine en deuxième option.

    →Dompéridone: Eviter - risque d’arythmies ventriculaires graves ou de mort subite plus élevé chez les personnes âgées > 60 ans ou chez ceux traités par des doses orales quotidiennes supérieures à 30 mg (Alerte ANSM).



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez le sujet âgé. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: déconseillé (effets anticholinergiques).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.




























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance legere.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice. ➼Hydroxyzine (indiquée uniquement si enfant de plus de 6 ans) posologie de 1 mg/kg/jour; traitement de courte durée (2 semaines au maximum). →Cyamémazine en deuxième option: 1 à 2 mg/kg/jour (solution buvable disponible). →Oxazépam possible (sur une courte durée+++).

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible.

    →Dompéridone possible (0.5 mg/kg, 1 à 3 fois par jour, 2.4 mg/kg par jour maximum; une semaine de traitement au maximum) avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible (0.33 mg/kg, 1 à 3 fois par jour, 1 mg/kg par jour maximum) avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez l'enfant; ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: contre-indication chez l'enfant < 15 ans (absence d'étude clinique).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.






























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance legere.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (sur une courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépines); ➼Hydroxyzine: Ne pas l'utiliser pendant l'allaitement (absence de données sur le passage de l'hydroxyzine dans le lait maternel - propriétés sédatives et atropiniques chez l'enfant); →Pas de prescription d'hydroxyzine pendant l'allaitement.+++ ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques car risque d’accumulation dans le lait (demi-vie d’élimination longue: 10h pour la Cyamémazine, 15 à 80 heures pour la Lévomépromazine) vs. l'oxazépam (demi-vie d’élimination courte: 5-8h); ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.➼ Chlorpromazine: Passage dans le lait maternel => allaitement déconseillé.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible.

    →Dompéridone possible avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le Paracétamol qui est bien connu pendant l'allaitement (passage de 4 % de la dose maternelle dans le lait): ➼Indiqué au cours de l'allaitement. ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: Eviter car absence de données.



    ⇛N-acétylcystéine: Eviter dans cette indication car peu de données. Cependant dans les utilisations classiques (affection respiratoire récente avec difficulté d'expectoration), il est possible d'allaiter en cas de traitement par N-acétylcystéine.






























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance legere.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Absence de risque malformatif de l’hydroxyzine. ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice; →Chlorpromazine: Utilisation possible quel que soit le terme de la grossesse. Aucun risque malformatif. Posologie minimum efficace. →Eviter la cyamémazine en cas de grossesse. Ne sera proposée qu’à condition d'absence d'alternative (si chlorpromazine et hydroxyzine non indiqués).



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible.

    →Dompéridone possible avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.

    Traitement symptomatique antiémétique en cas de grossesse: →Option 1 (métoclopramide ou doxylamine); →Option 2 (ondansétron - quel que soit le terme de la grossesse); →Option 3 (dompéridone - quel que soit le terme de la grossesse); →Option 4 (métopimazine - quel que soit le terme de la grossesse).



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué pendant la grossesse; ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1; ➼Aucun effet tératogène ou foetotoxique du paracétamol. →Néfopam: Eviter car absence de données.



    ⇛N-acétylcystéine: Contre-indciation dans cette indication en cas de grossesse.






























    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Syndrome de dependance legere.















    Clinique

    Critères DSM5: Troubles liés à l’usage de cocaïne.

    Mode d’utilisation inadapté de la cocaïne conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

    1.→La cocaïne est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu. 2.→Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation du produit. 3.→Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la cocaïne, l’utiliser ou récupérer de ses effets. 4.→Craving ou une envie intense de consommer la cocaïne. 5.→Utilisation répétée de cocaïne conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison. 6.→Utilisation de cocaïne malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la cocaïne. 7.→Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de cocaïne. 8.→Utilisation répétée de cocaïne dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux. 9.→L’utilisation de cocaïne est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance. 10.→Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants : a. besoin de quantités notablement plus fortes de cocaïne pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré. b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de cocaïne. 11.→Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes : Syndrome de sevrage à la cocaïne caractérisé. La cocaïne est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).








































    Cocaine ou crack: Intoxication aigue moderee.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif (uniquement si agitation ou agressivité):

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques. ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques (sauf si nécessaires) qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et éventuellement antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques.

    →Eviter les neuroleptiques: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques; ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indication.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible mais risque de majoration effet sédatif des autres psychotropes;

    →Dompéridone possible avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++

    →Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.



    ⇛Choix du traitement symptomatique antipsychotique – sédatif (si nécessaire):

    →Préférence pour l'halopéridol: ➼Halopéridol efficace sur les délires avec hallucinations aux premier plan.+++ ➼Peu d'effets anticholinergiques pour l'halopéridol+ vs. olanzapine+++; ➼Attention risque d'allongement de l'intervalle QTc avec l'halopéridol+++ vs. olanzapine+; ➼ Attention aux effets extrapyramidaux pour l'halopéridol+++ vs. rispéridone+ vs. olanzapine-.
























    Clinique

    →Début variable des symptômes après ingestion.

    ⇛Dans une première phase, symptomatologie proche d'un épisode maniaque: →Signes psychiques: Euphorie et une sensation de bien-être; Tachypsychie; Anxiété; Agitation; Agressivité; Renforcement de la connaissance en soi; Hypervigilance; Hypersensorialité; Attention et une concentration accrues; Hallucinations visuelles, auditives et tactiles voire tableau de psychose aiguë; Augmentation du désir sexuel. →Signes neurologiques: Mydriase bilatérale; Convulsions. →Signes cardiovasculaires: Tachycardie; Hypertension artérielle; Douleur thoracique (risque d'infarctus du myocarde+++). →Signes respiratoires: Augmentation de la fréquence respiratoire; Dilatation des bronches.

    ⇛Dans une deuxième phase: Après la phase d’euphorie, vient une phase transitoire (quelques minutes à quelques heures) de dysrégulation hédonique (« descente ») qui peut durer quelques minutes à quelques heures et qui est caractérisée par une dysphorie, une asthénie, une irritabilité, une perte de l’estime de soi, une anxiété. Certains usagers gèrent cette phase par la consommation d’autres psychotropes (alcool, benzodiazépines, opiacés...).

    ⇛Complications possibles: ➼Syndrome sérotoninergique avec hyperthermie maligne. ➼Neurologiques: Neurologiques: Crises convulsives; Accident vasculaire cérébral par hypertension artérielle et spasme des vaisseaux cérébraux; Hémorragies intracérébrales ou sous-arachnoïdiennes; Rhabdomyolyse par accroissement de l'activité musculaire, déshydratation et hyperthermie. ➼Cardiovasculaires: Dissection aortique; Infarctus aigu du myocarde ; OAP hémodynamique ; Hypertension artérielle pulmonaire extrêmement grave; Arythmies cardiaques (extrasystoles et tachycardies auriculaires et ventriculaires ; fibrillation ventriculaire); Thromboses artérielles et veineuses. ➼Pulmonaires:Syndrome respiratoire aigu suite à l’inhalation de crack ou free base (crack lung); Bronchospasme; Pneumothorax; Hémorragies. ➼Obstétricales: Décès fœtal. - Digestives: Colite ischémique; Pancréatite (vasospasme artériel). ➼Néphrologues: Nécrose tubulo-interstitielle sur rhabdomyolyse. ➼Hématologiques: Coagulopathie de consommation.



    Paraclinique

    Recherche cocaïne dans les urines (durée de détection dans les urines: 4-5 jours).






































    Cocaine ou crack: Intoxication aigue moderee.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif (uniquement si agitation ou agressivité):

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques. ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques (sauf si nécessaires) qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et éventuellement antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indication.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible mais risque de majoration effet sédatif des autres psychotropes;

    →Dompéridone possible avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.





    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++

    →Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.

    →Eviter Néfopam car absence de données.



    ⇛Choix du traitement symptomatique antipsychotique – sédatif (si nécessaire):

    →Préférence pour l'halopéridol: ➼ Halopéridol utilisable au cours de la grossesse si nécessaire mais en deuxième option. ➼Halopéridol efficace sur les délires avec hallucinations aux premiers plan.+++ ➼Peu d'effets anticholinergiques pour l'halopéridol+ vs. olanzapine+++; ➼Attention risque d'allongement de l'intervalle QTc avec l'halopéridol+++ vs. olanzapine+; ➼ Attention aux effets extrapyramidaux pour l'halopéridol+++ vs. rispéridone+ vs. olanzapine-.


























    Cocaine ou crack: Intoxication aigue simple.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif (uniquement si agitation ou agressivité):

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Absence de risque malformatif de l’hydroxyzine. ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques (sauf si nécessaires) qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice; →Oxazépam possible en deuxième option sur une courte durée. →Eviter la cyamémazine en cas de grossesse. Ne sera proposée qu’à condition d'absence d'alternative (si oxazépam et hydroxyzine non indiqués).

    →Eviter les neuroleptiques: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques; ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide en première option mais attention au risque de majoration des effets sédatifs de l'alcool et des autres psychotropes;

    →Dompéridone possible (troisième option) avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible (dernière option) avec surveillance stricte de la vigilance car risque de majoration des effets sédatifs des autres psychotropes.

    →Traitement symptomatique antiémétique en cas de grossesse: →Option 1 (métoclopramide ou doxylamine); →Option 2 (ondansétron - quel que soit le terme de la grossesse); →Option 3 (dompéridone - quel que soit le terme de la grossesse); →Option 4 (métopimazine - quel que soit le terme de la grossesse).



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++

    →Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.

    →Eviter Néfopam car absence de données.



    ⇛Choix du traitement symptomatique antipsychotique – sédatif (si nécessaire):

    →Préférence pour l'halopéridol: ➼ Halopéridol utilisable au cours de la grossesse si nécessaire mais en deuxième option. ➼Halopéridol efficace sur les délires avec hallucinations aux premiers plan.+++ ➼Peu d'effets anticholinergiques pour l'halopéridol+ vs. olanzapine+++; ➼Attention risque d'allongement de l'intervalle QTc avec l'halopéridol+++ vs. olanzapine+; ➼ Attention aux effets extrapyramidaux pour l'halopéridol+++ vs. rispéridone+ vs. olanzapine-.


























    Cocaine ou crack: Intoxication aigue simple.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif (uniquement si agitation ou agressivité):

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques. ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques (sauf si nécessaires) qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et éventuellement antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques.

    →Eviter les neuroleptiques: ➼Risques de convulsions; ➼Risques d'hyperthermie maligne; ➼Risques hépatotoxiques; ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indication.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible.

    →Dompéridone possible avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++

    →Parmi les antalgiques non opiacés => Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile et douleurs en général de palier1.



    ⇛Choix du traitement symptomatique antipsychotique – sédatif (si nécessaire):

    →Préférence pour l'halopéridol: ➼Halopéridol efficace sur les délires avec hallucinations aux premier plan.+++ ➼Peu d'effets anticholinergiques pour l'halopéridol+ vs. olanzapine+++; ➼Attention risque d'allongement de l'intervalle QTc avec l'halopéridol+++ vs. olanzapine+; ➼ Attention aux effets extrapyramidaux pour l'halopéridol+++ vs. rispéridone+ vs. olanzapine-.




























    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage severe.



















    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage severe.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine); ➼Hydroxyzine: Contre-indication chez les patients présentant des facteurs de risque connus d'allongement de l'intervalle QTc, incluant une pathologie cardiovasculaire connue; ➼Cyamémazine et autres phénothiazines: effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs => Précautions+++; Eviter l'association avec les Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol). Prolongation de façon dose-dépendante de l'intervalle QTc; ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la Métopimazine (précautions en raison d'une possibilité d'hypotension artérielle++).

    →Métoclopramide: risque de bradycardie sévère, de collapsus cardio-vasculaire, d'arrêt cardiaque => précautions+++, en particulier par voie intraveineuse.

    →Dompéridone: Contre-indiquée si insuffisance cardiaque congestive. Contre-indiquée également si allongement connu des intervalles de conduction cardiaque (intervalle QTc).



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile; Douleurs en général de palier1. →Si Néfopam: diminution de posologie car effet tachycardisant.



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.


































    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage severe.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine (diminution posologie car risque d'accumulation => surveillance): ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice. →Cyamémazine possible si nécessaire (diminution posologie car risque d'accumulation). →Oxazépam possible si nécessaire (intéressant du fait de sa demi vie courte; diminution de la posologie et durée d'utilisation très courte; attention car élimination rénale+++).

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la métoclopramide (clairance de la créatinine entre 15 et 60 ml/min => dose journalière diminuée de 50%. Clairance de la créatinine ≤ 15 ml/min => dose journalière diminuée de 75%);

    →Dompéridone possible: attention car demi-vie d'élimination allongée; diminution de posologie et surveillance intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible mais diminution de posologie et surveillance de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés → Préférence pour le paracétamol (avec diminution de posologie - maximum: 3 g par jour - augmentation intervalle minimal de 8 heures entre 2 administrations). ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam possible mais diminution posologie (risque d'accumulation => risque augmentation effets indésirables).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.


































    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage severe.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine (avec diminution de la posologie de moitié): ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice. →Préférence pour l'oxazépam (élimination rénale) si benzodiazépines nécessaires (avec diminution de la posologie de moitié). →Cyamémazine possible également mais avec diminution posologie car risque d'accumulation.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Deux médicaments au choix: métoclopramide (Insuffisance hépatique sévère => dose journalière diminuée de 50%) et Métopimazine (diminution posologie).

    →Préférence pour la métoclopramide: ➼Métopimazine (effets anticholinergiques+++).

    →Métopimazine en deuxième option.

    →Dompéridone: Contre-indiquée.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Paracétamol possible si et seulement si insuffisance hépatocellulaire légère à modérée => avec diminution de posologie; Contre-indication du paracétamol si insuffisance hépatique sévère. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: indiqué en cas d'insuffisance hépatique avec diminution de posologie (attention cependant aux effets anticholinergiques). →Eviter les AINS (hépatotoxicité et risques accru d'effets indésirables graves).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.
































    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage severe.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (sur une courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine; de plus effet amnésiant et risque de chute+++); ➼Hydroxyzine:Eviter car antihistaminique antagoniste des récepteurs H1 centraux et périphériques présentant des propriétés anticholinergiques.+++ ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques car risque d’accumulation (demi-vie d’élimination longue: 10h pour la Cyamémazine, 15 à 80 heures pour la Lévomépromazine) vs. l'oxazépam (demi-vie d’élimination courte: 5-10h); Risque d'hypotension orthostatique, de sédation, d'effets extrapyramidaux, de constipation chronique (risque d'iléus paralytique), de rétention aiguë d'urine (surtout si hypertrophie prostatique) avec les phénothiazines. ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Deux médicaments au choix: métoclopramide et Métopimazine.

    →Métoclopramide possible (attention à l'addition des effets anticholinergiques+++).

    →Métopimazine en deuxième option.

    →Dompéridone: Eviter - risque d’arythmies ventriculaires graves ou de mort subite plus élevé chez les personnes âgées > 60 ans ou chez ceux traités par des doses orales quotidiennes supérieures à 30 mg (Alerte ANSM).



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez le sujet âgé. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: déconseillé (effets anticholinergiques).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.
































    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage severe.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice. ➼Hydroxyzine (indiquée uniquement si enfant de plus de 6 ans) posologie de 1 mg/kg/jour; traitement de courte durée (2 semaines au maximum). →Cyamémazine en deuxième option: 1 à 2 mg/kg/jour (solution buvable disponible). →Oxazépam possible (sur une courte durée+++).

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible.

    →Dompéridone possible (0.5 mg/kg, 1 à 3 fois par jour, 2.4 mg/kg par jour maximum; une semaine de traitement au maximum) avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible (0.33 mg/kg, 1 à 3 fois par jour, 1 mg/kg par jour maximum) avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez l'enfant; ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: contre-indication chez l'enfant < 15 ans (absence d'étude clinique).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.


































    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage severe.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (sur une courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépines); ➼Hydroxyzine: Ne pas l'utiliser pendant l'allaitement (absence de données sur le passage de l'hydroxyzine dans le lait maternel - propriétés sédatives et atropiniques chez l'enfant); →Pas de prescription d'hydroxyzine pendant l'allaitement.+++ ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques car risque d’accumulation dans le lait (demi-vie d’élimination longue: 10h pour la Cyamémazine, 15 à 80 heures pour la Lévomépromazine) vs. l'oxazépam (demi-vie d’élimination courte: 5-8h); ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.➼ Chlorpromazine: Passage dans le lait maternel => allaitement déconseillé.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible.

    →Dompéridone possible avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le Paracétamol qui est bien connu pendant l'allaitement (passage de 4 % de la dose maternelle dans le lait): ➼Indiqué au cours de l'allaitement. ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: Eviter car absence de données.



    ⇛N-acétylcystéine: Eviter dans cette indication car peu de données. Cependant dans les utilisations classiques (affection respiratoire récente avec difficulté d'expectoration), il est possible d'allaiter en cas de traitement par N-acétylcystéine.


































    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage severe.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Absence de risque malformatif de l’hydroxyzine. ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice; →Chlorpromazine: Utilisation possible quel que soit le terme de la grossesse. Aucun risque malformatif. Posologie minimum efficace. →Eviter la cyamémazine en cas de grossesse. Ne sera proposée qu’à condition d'absence d'alternative (si chlorpromazine et hydroxyzine non indiqués).



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible.

    →Dompéridone possible avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.

    Traitement symptomatique antiémétique en cas de grossesse: →Option 1 (métoclopramide ou doxylamine); →Option 2 (ondansétron - quel que soit le terme de la grossesse); →Option 3 (dompéridone - quel que soit le terme de la grossesse); →Option 4 (métopimazine - quel que soit le terme de la grossesse).



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué pendant la grossesse; ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1; ➼Aucun effet tératogène ou foetotoxique du paracétamol. →Néfopam: Eviter car absence de données.



    ⇛N-acétylcystéine: Contre-indciation dans cette indication en cas de grossesse.


































    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage severe.



















    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage modere.



















    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage modere.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine); ➼Hydroxyzine: Contre-indication chez les patients présentant des facteurs de risque connus d'allongement de l'intervalle QTc, incluant une pathologie cardiovasculaire connue; ➼Cyamémazine et autres phénothiazines: effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs => Précautions+++; Eviter l'association avec les Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol). Prolongation de façon dose-dépendante de l'intervalle QTc; ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la Métopimazine (précautions en raison d'une possibilité d'hypotension artérielle++).

    →Métoclopramide: risque de bradycardie sévère, de collapsus cardio-vasculaire, d'arrêt cardiaque => précautions+++, en particulier par voie intraveineuse.

    →Dompéridone: Contre-indiquée si insuffisance cardiaque congestive. Contre-indiquée également si allongement connu des intervalles de conduction cardiaque (intervalle QTc).



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol car relais oral plus facile; Douleurs en général de palier1. →Si Néfopam: diminution de posologie car effet tachycardisant.



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.


































    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage modere.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine (diminution posologie car risque d'accumulation => surveillance): ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice. →Cyamémazine possible si nécessaire (diminution posologie car risque d'accumulation). →Oxazépam possible si nécessaire (intéressant du fait de sa demi vie courte; diminution de la posologie et durée d'utilisation très courte; attention car élimination rénale+++).

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Préférence pour la métoclopramide (clairance de la créatinine entre 15 et 60 ml/min => dose journalière diminuée de 50%. Clairance de la créatinine ≤ 15 ml/min => dose journalière diminuée de 75%);

    →Dompéridone possible: attention car demi-vie d'élimination allongée; diminution de posologie et surveillance intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible mais diminution de posologie et surveillance de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés → Préférence pour le paracétamol (avec diminution de posologie - maximum: 3 g par jour - augmentation intervalle minimal de 8 heures entre 2 administrations). ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam possible mais diminution posologie (risque d'accumulation => risque augmentation effets indésirables).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.


































    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage modere.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine (avec diminution de la posologie de moitié): ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice. →Préférence pour l'oxazépam (élimination rénale) si benzodiazépines nécessaires (avec diminution de la posologie de moitié). →Cyamémazine possible également mais avec diminution posologie car risque d'accumulation.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Deux médicaments au choix: métoclopramide (Insuffisance hépatique sévère => dose journalière diminuée de 50%) et Métopimazine (diminution posologie).

    →Préférence pour la métoclopramide: ➼Métopimazine (effets anticholinergiques+++).

    →Métopimazine en deuxième option.

    →Dompéridone: Contre-indiquée.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Paracétamol possible si et seulement si insuffisance hépatocellulaire légère à modérée => avec diminution de posologie; Contre-indication du paracétamol si insuffisance hépatique sévère. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: indiqué en cas d'insuffisance hépatique avec diminution de posologie (attention cependant aux effets anticholinergiques). →Eviter les AINS (hépatotoxicité et risques accru d'effets indésirables graves).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.
































    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage modere.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (sur une courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépine; de plus effet amnésiant et risque de chute+++); ➼Hydroxyzine:Eviter car antihistaminique antagoniste des récepteurs H1 centraux et périphériques présentant des propriétés anticholinergiques.+++ ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques car risque d’accumulation (demi-vie d’élimination longue: 10h pour la Cyamémazine, 15 à 80 heures pour la Lévomépromazine) vs. l'oxazépam (demi-vie d’élimination courte: 5-10h); Risque d'hypotension orthostatique, de sédation, d'effets extrapyramidaux, de constipation chronique (risque d'iléus paralytique), de rétention aiguë d'urine (surtout si hypertrophie prostatique) avec les phénothiazines. ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Deux médicaments au choix: métoclopramide et Métopimazine.

    →Métoclopramide possible (attention à l'addition des effets anticholinergiques+++).

    →Métopimazine en deuxième option.

    →Dompéridone: Eviter - risque d’arythmies ventriculaires graves ou de mort subite plus élevé chez les personnes âgées > 60 ans ou chez ceux traités par des doses orales quotidiennes supérieures à 30 mg (Alerte ANSM).



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez le sujet âgé. ➼Relais oral plus facile. ➼Douleurs en général de palier1. →Néfopam: déconseillé (effets anticholinergiques).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.
































    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage modere.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice. ➼Hydroxyzine (indiquée uniquement si enfant de plus de 6 ans) posologie de 1 mg/kg/jour; traitement de courte durée (2 semaines au maximum). →Cyamémazine en deuxième option: 1 à 2 mg/kg/jour (solution buvable disponible). →Oxazépam possible (sur une courte durée+++).

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible.

    →Dompéridone possible (0.5 mg/kg, 1 à 3 fois par jour, 2.4 mg/kg par jour maximum; une semaine de traitement au maximum) avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible (0.33 mg/kg, 1 à 3 fois par jour, 1 mg/kg par jour maximum) avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué chez l'enfant; ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: contre-indication chez l'enfant < 15 ans (absence d'étude clinique).



    ⇛N-acétylcystéine: Pas d’AMM dans cette indication.


































    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage modere.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'oxazépam (sur une courte durée+++ car risque de dépendance par la suite avec les benzodiazépines); ➼Hydroxyzine: Ne pas l'utiliser pendant l'allaitement (absence de données sur le passage de l'hydroxyzine dans le lait maternel - propriétés sédatives et atropiniques chez l'enfant); →Pas de prescription d'hydroxyzine pendant l'allaitement.+++ ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques car risque d’accumulation dans le lait (demi-vie d’élimination longue: 10h pour la Cyamémazine, 15 à 80 heures pour la Lévomépromazine) vs. l'oxazépam (demi-vie d’élimination courte: 5-8h); ➼De plus, prescription d'antagonistes dopaminergiques (antipsychotiques et antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance.➼ Chlorpromazine: Passage dans le lait maternel => allaitement déconseillé.

    →Contention physique en dernière option si nécessaire en l'absence de contre-indications.



    ⇛Choix du traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible.

    →Dompéridone possible avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le Paracétamol qui est bien connu pendant l'allaitement (passage de 4 % de la dose maternelle dans le lait): ➼Indiqué au cours de l'allaitement. ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1. →Néfopam: Eviter car absence de données.



    ⇛N-acétylcystéine: Eviter dans cette indication car peu de données. Cependant dans les utilisations classiques (affection respiratoire récente avec difficulté d'expectoration), il est possible d'allaiter en cas de traitement par N-acétylcystéine.


































    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage modere.









    ⇛Choix du traitement symptomatique anxiolytique et sédatif:

    →Préférence pour l'hydroxyzine: ➼Eviter les benzodiazépines sauf si nécessaires car risque de dépendance par la suite; ➼Choix entre anxiolytiques histaminergiques de type hydroxyzine et phénothiazines anxiolytiques; ➼Absence de risque malformatif de l’hydroxyzine. ➼Eviter les phénothiazines anxiolytiques qui sont des antagonistes dopaminergiques car prescription d'antagonistes dopaminergiques (antiémétiques) prévue dans la suite de l'ordonnance; ➼Hydroxyzine par ailleurs utile pour l'agitation psychomotrice; →Chlorpromazine: Utilisation possible quel que soit le terme de la grossesse. Aucun risque malformatif. Posologie minimum efficace. →Eviter la cyamémazine en cas de grossesse. Ne sera proposée qu’à condition d'absence d'alternative (si chlorpromazine et hydroxyzine non indiqués).



    ⇛Choix traitement antiémétique:

    →Métoclopramide possible.

    →Dompéridone possible avec surveillance stricte de la conduction cardiaque: intervalle QTc+++.

    →Métopimazine possible avec surveillance stricte de la vigilance.

    Traitement symptomatique antiémétique en cas de grossesse: →Option 1 (métoclopramide ou doxylamine); →Option 2 (ondansétron - quel que soit le terme de la grossesse); →Option 3 (dompéridone - quel que soit le terme de la grossesse); →Option 4 (métopimazine - quel que soit le terme de la grossesse).



    ⇛Choix du traitement antalgique symptomatique (si nécessaire):

    →Eviter les antalgiques opiacés car risque de dépendance.+++ Parmi les antalgiques non opiacés →Préférence pour le paracétamol: ➼Indiqué pendant la grossesse; ➼Relais oral plus facile et douleurs en général de palier1; ➼Aucun effet tératogène ou foetotoxique du paracétamol. →Néfopam: Eviter car absence de données.



    ⇛N-acétylcystéine: Contre-indciation dans cette indication en cas de grossesse.


































    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage modere.



















    Cocaine ou crack: Syndrome de sevrage leger.